Tapage nocturne * Fermeture annuelle des jardins d'enfants et des crèches Des ondes hertziennes, des canaux satellitaires et les colonnes de certains journaux ne cessent de débiter des « mensonges caractérisés » sur des sujets sanitaires délicats telles que les remèdes « miracles » de la fertilité, du Sida et du cancer. Or, d'une part, de telles affirmations peuvent être attaquées pour délit de « publicité mensongère » et, d'autre part, c'est inconcevable de se permettre - au 21ème siècle - de tels écarts qui peuvent entraîner des conséquences sur la vie sociale et la situation sanitaire. Et puis, est-ce logique que la Tunisie, pionnière en éducation et santé de base, retrouve sa nouvelle génération « ensorcelée » par ces charlatans des temps modernes. Les éducateurs sont appelés à mettre les bouchées doubles pour couper la route à ce phénomène.
Tapage nocturne Les normes de civisme et de bonne conduite incitent les citoyens à se respecter mutuellement et à collaborer pour l'établissement d'un environnement social viable au sein de la communauté où l'on vit. Pourtant, il ne se passe pas une nuit sans qu'un tapage nocturne monstrueux n'assourdisse les oreilles et n'empêche les citoyens paisibles de s'endormir après une longue journée de labeur. L'obtention d'une autorisation ne justifie pas qu'on puisse se permettre tous les tapages possibles du moment qu'on ait payé les taxes ! Cette autorisation devrait, normalement, s'accompagner de conditions sur le lieu de la manifestation et le genre de microphones utilisés. Autrement, quiconque croirait qu'en payant vingt dinars, tout est permis.
Fermeture annuelle des jardins d'enfants et des crèches La majorité des jardins d'enfants et des crèches ferment pendant le mois d'août pour deux raisons fondamentales. D'une part, tout le monde (enfants et encadreurs) a droit à un repos compensateur. D'autre part, le nombre d'enfants présents ne couvrent pas les charges engagées. Donc, les directeurs décident cette fermeture et en informent les parents dont certains se retrouvent désemparés et en mal de solution pratique pour la garde de leurs progénitures. Il serait souhaitable que ces institutions (qui assurent un service public) ferment suivant un calendrier de roulement, dans chaque délégation ou quartier, pour que les citoyens ne se retrouvent pas en panne.