"Levée partielle du huis clos" Ceux qui ont connu Tarek Dhiab sont plus que convaincus qu'il a été le meilleur footballeur de sa génération et de celle qui a suivi. Nous sommes en train de découvrir qu'il est en train de se forger une place importante dans l'échiquier politique de la nouvelle Tunisie. Toujours faut-il qu'il fasse preuve de plus de discernement et de retenue dans ses propos. Remis à deux reprises pour causes d'engagements ministériels, le point de presse que comptait tenir le ministre de la Jeunesse et des Sports a pu finalement avoir lieu. Nous savons que, depuis sa désignation à la tête de ce Département, Tark Dhiab, a procédé à un grand nombre de visites de travail dans plusieurs régions du pays où il a découvert de visu l'état des lieux au niveau de l'infrastructure sportive et des maisons de jeunes. Jusque là, le ministre a travaillé en silence et il a estimé qu'il était temps de faire part aux médias du train de mesures arrêté pour améliorer une situation fort préoccupante. Complexe sportif de Sfax et stade de La Marsa La détérioration avancée de plusieurs stades et salles de sports collectifs a interpelé l'attention du ministre qui a fait assumer aux municipalités ce laissez-aller au niveau de leur maintenance. D'où la décision de créer un Office pour se charger de l'entretien de ces espaces sportifs et ce, avec la contribution du ministère de l'Intérieur. Autre décisions : le lancement des travaux de la cité sportive de Sfax et l'extension du stade de La Marsa pour porter sa capacité d'accueil à 12000 personnes. Là où seront érigés un hôtel et des espaces commerciaux. Une enveloppe de 50 MD sera réservée pour mener à leur terme ces réalisations qui constitueront une bouffée d'oxygène pour le sport à Sfax et une source de financement pour l'A.S.Marsa. Reste à souhaiter que les régions de Kebili, TataouineGabès entre autres auxquelles Tarek Dhiab a rendu visite puissent bénéficier de subventions conséquentes pour une nette amélioration de leurs infrastructures sportives. Arbitrage : un milieu à assainir au plus vite Le retour du public dans les stades a été parmi les autres points soulevés par le ministre. Une éventualité encore à l'étude avec le ministère de l'Intérieur accordant, dans un premier temps, la priorité aux abonnés de l'équipe accueillante et à une partie de ses supporters partant du fait que les abonnés ne courent pas les rues à l'heure qu'il est. Le volet violence a été évoqué par les présents qui ont été unanimes à reconnaître que la faute incombe aux responsables, aux joueurs et aux arbitres. A propos de ces derniers, Tarek Dhiab a tenu à rappeler que l'arbitrage constitue un milieu à assainir dans les meilleurs délais à l'instar de ce qui a été entrepris au sein même de son Département. En portant à la connaissance de l'assistance que quatre anciens ministres et huit hauts responsables sont impliqués dans des affaires de corruption et d'abus de pouvoir. Création de plus de 2000 postes d'emploi Avant d'aborder le côté sportif de son point de presse, Tarek Dhiab a évoqué l'importance du budget alloué par son Département pour la création de 27 nouvelles Maisons de jeunes et la mise à niveau des 163 existantes. Comme il n'a pas manqué de mettre l'accent sur les réformes engagées par son département au profit des jeunes dont plusieurs d'entre eux ont bénéficié d'un travail stable : 2000 postes d'emploi créés. Au cours de semblable rendez-vous, on ne peut passer sous silence le volet Equipe nationale et Tarek Dhiab de faire part de son total accord quant à la désignation de Youssef Zouaoui, Zoubeïer Baya et Jawher Mnari dans le giron de notre sélection représentative. Rappelant le message transmis à la nouvelle équipe fédérale exhortant ses membres à une application des actions promises lors de leur campagne électorale. Oui pour la critique mais à une condition Visiblement très ému, Tarek Dhiab a dénoncé les critiques dont il a été l'objet ces derniers jours d'autant plus qu'elles portent atteinte à son intégrité morale et celle de sa famille. Sans omettre de lancer quelques fléchettes envers l'opposition tout en se demandant où se cachait cette catégorie de personnes dans un passé très récent et qui se permet aujourd'hui de critiquer et d'empêcher le pays d'aller vers l'avant. Tarek Dhiab a ajouté qu'il est partisan de la critique, toujours faut-il qu'elle soit constructive rappelant en passant qu'il a été une des rares personnes à dénoncer par le geste et la parole les comportements de l'ancien régime.