Un criminel, au vrai sens du terme, aucun autre qualificatif ne pourrait lui être attribué. Pourtant il venait de bénéficier d'une grâce le 14 janvier dernier 1èr anniversaire de la révolution. Il aurait pu profiter de l'occasion pour reprendre le droit chemin, mais certains individus comme l'inculpé dans cette affaire n'ont plus de place dans notre société. Les remettre en liberté pourrait mettre en danger les citoyens. Il s'agit d'un jeune issu du centre de la médina de Tunis. Généralement les habitants de la vieille ville sont assez paisibles, vivant en harmonie entre eux et rare de trouver un défaillant aux règles de bonne conduite. L'inculpé dans ces huit affaires en est l'exception. Dès qu'il a quitté la prison, il s'est armé d'un couteau impressionnant de part sa taille. Il s'est attaqué à la gente féminine, des femmes, des jeunes filles. Une dame seule traversant une ruelle, a été abordée par ce délinquant, il l'a tenue par l'avant bras, lui a collé la pointe du couteau et lui a retiré son collier et une bague en or. Il lui a ordonné de continuer son chemin sans dire quoi que ce soit. Une jeune fille venait de quitter un taxi en plein centre ville a été attaquée par cet individu. Sous la menace de son couteau il lui a soutiré la somme de deux cents dinars ainsi que son portable, tout de suite après il s'est éclipsé. Une autre dame accompagnée de sa fille, elles marchaient côte à côte dans une petite ruelle. Il leur a pointé le couteau leur demandant de lui remettre tout l'argent qu'elles avaient. Surprises, elles ont commencé à crier et appeler du secours, il n'a pas trouvé mieux que de leur balafrer le visage à toutes les deux et leur subtiliser la somme de 80 Dinars. Certains passants les ont secourues et transportées à l'hôpital. Toutes ces dames ont déposé plainte auprès du commissariat de police du centre ville. Ce qui a obligé les agents de l'ordre à redoubler d'efforts pour identifier le coupable et le mettre hors d'état de nuire. Un guet-apens a permis de le surprendre dans un bâtiment en cours de construction alors qu'il partageait un bon moment avec une de ses conquêtes. Après une farouche résistance les agents de l'ordre ont pu l'arrêter. Il a dû répondre, lors de l'enquête préliminaire, sur son implication dans huit actes de violence à l'encontre de femmes. Braquages à main armée. Il a reconnu les faits avouant avoir vendu les bijoux volés à des inconnus et avoir dépensé tout l'argent qu'il a pris sous la menace. Il a comparu devant le juge d'instruction du tribunal de 1ère instance de Tunis. Ce dernier a ordonné son incarcération en attendant sa traduction devant le tribunal.