Mettre le cap sur le Brésil 2014 ! Cela commence dés cet après-midi sur la pelouse du stade Mustapha Ben Jannet à Monastir. Après la CAN 2O12, Sami Trabelsi et sa bande se remettent donc à l'heure du Mondial 2014. Outre la Guinée Equatoriale, la Tunisie aura à affronter à Praia dans dix jours les Cap-Verdiens (9 juin), le match Sierra-Léone / Tunisie est renvoyé à 2013. En attendant, pour la première journée des éliminatoires qualificatives à al prochaine coupe du monde, les tunisiens doivent en découdre avec La Guinée, agréable surprise de la dernière CAN. Le « Sily » national, c'est ainsi que l'on qualifie l'équipe nationale guinéenne, aspire depuis longtemps à goûter aux joies d'une qualification pour une phase finale de coupe du monde. Co- organisatrice de la CAN 2012, les Guinées s'y préparent. Bien conscient, notre sélectionneur national, ne mâche pas ses mots « un match difficile dans une période difficile correspondant à la fin des championnats en Europe, c'est dire s'il ne faut pas prendre très au sérieux l'adversaire ». Pour le sélectionneur si la préparation pour ce rendez-vous a commencé la veille du test amical face aux Rwandais, force est d'admettre qu'elle a été rondement bien menée depuis le total rassemblement des joueurs. Une semaine bien suffisante du reste pour parfaire la cohésion du groupe par des exercices spécifiques après le visionnage des matches de l'adversaire.
Avec des arguments offensifs.
Pour le staff technique national, si les choix furent lors du test amical relativement restreint, les choses se sont améliorées depuis. Disposant de plus de solutions notamment en attaque, Sami Trabelsi est sensé aligner les meilleurs avants du moment. La surprise est venue de Ben Htira, très créatif, de Harbaoui, qui fait un retour gagnant par sa combativité et sa fougue, Jomaâ qui retrouve le chemin des filets , à coté d'un Allagui très compétitif, ou encore le virevoltant Khélifa, autant de solutions pour le sélectionneur. Seul bémol, hélas, à ce tableau presque « idyllique », la blessure et l'indisponibilité de Youssef Msekni qui privera certainement notre onze national d'une touche de créativité et d'inspiration dans la phase offensive finale. Qu'importe, le staff technique peut toujours compter sur un Saihi, récent champion de France avec Montpellier ou Hadhria le paly-maker bizertin , Ben Yahia, Traoui, Hammami contribuent certainement par leur expérience à l'équilibre du compartiment du milieu. Bref, si volet récupération, reconversion, et animation offensive, le onze tunisien semble bien pourvu, il n'en serait pas de même au niveau défensif. Se passer de HAGUI, et Abdennour à la fois c'était un peu compliqué pour Sami Trabelsi, s'il n'y avait pas la blessure de Bilel Ifa. Cela dit, ce dernier pourrait à la dernière minute faire partie des rentrants, si le médecin l'y autorise. Point en reste, Boussaidi, Gharbi, Jemal et Hichri sauront apporter tout l'équilibre dont elle a besoin la défense tunisienne qui doit se montrer bien vigilante face à des valeurs sûres guinéennes à l'image de Dianbobo, Mansaré, Yattara ou encore l'inusable Pascal Feindouno. En effet, la bande à Michel Dussuyer ne se présentera pas sur la pelouse Ben Jannet en victime expiatoire, loin s'en faut. Aussi, il revient à notre bloc défensif de montrer ses qualités d'anticipation, de couverture et surtout de vigilance.
Savamment composé, ne manquant le onze national est capable de rehausser le niveau des débats, par une fluidité dans le rythme, une efficacité dans la concrétisation, les prémices n'en manquent pas. De ce fait , les coéquipiers du capitaine Mathlouthi se trouvent devant une obligation de résultat, celle de gagner son match face à la Guinée. « Le standing, le rang » de la sélection tunisienne ne doit souffrir d'aucune concession. Pour les joueurs , participer à une phase finale de la coupe du monde, c'est toujours tentant sur un plan personnel, voire valorisant à plus d'un titre. Il n'empêche jouer pour les couleurs de son pays, c'est un devoir.