La Ligue Nationale du Football Professionnel tient aujourd'hui à la salle des conférences de la Maison des Fédérations son assemblée générale élective. Trois listes se sont portées candidates aux élections d'un nouveau bureau directeur. Ces listes sont présidées respectivement par Hédi Lahouar, Mohamed Sellami et Radhi Selim.
Au-delà du vainqueur parmi ces trois listes, il faudrait que le nouveau bureau prenne le taureau par les cornes en appliquant, dans les limites de ses prérogatives, vigoureusement les règlements.
Le nouveau bureau se doit en effet impérativement traiter les clubs sur un pied d'égalité dans le total respect de l'équité.
Sans concession face aux fauteurs des troubles. Autre problème endémique auquel le football national se voit confronter : c'est la prolifération des scènes de violences dans certains de nos stades. Des clubs qui se reconnaissent et que l'opinion sportive connaît parfaitement appartenant les uns à la ligue 1, et pour l'essentiel à la Ligue 2 professionnel, sans compter les autres clubs des divisions inférieures se sont taillé, à ce niveau, le triste qualificatif de récidivistes. Il ne se passe pas une journée sans qu'ils se manifestent par leurs dérapages.
Le bureau provisoire de la LNFP que préside Ahmed Ouerfelli a réussi un tant soit peu à faire diminuer ce fléau en sévissant contre les auteurs des scènes de violence et il appartient au nouveau bureau de poursuivre dans cette voie. Il faut en effet frapper fort pour espérer ramener certains égarés à la raison. Car en définitive c'est le seul langage qu'ils comprennent. Et encore.