Quand la scène se transforme en un ring der boxe !
Désagréable surprise mardi 17 juillet dans la capitale du nord pour les jeunes festivaliers lors du spectacle de Bendir Man, Klay BBJ et Hamzaoui Med Amine, vedettes du Rapp, dont la mi- soirée a connu plusieurs tentatives d'envahissement de la scène par de nombreux jeunes excités par les chansons et les tubes tels que Zaka Taka et autres, des deux rappeurs Klay et Hamzaoui, qui ont enflammé l'assistance. Un spectacle qui a dégénéré devant les yeux passifs des forces de l'ordre, peut-être touchés comme les responsables présents par les acerbes paroles qui visaient les autorités.
D'ailleurs, malgré la bonne volonté des responsables pour préserver l'ambiance sereine du festival afin d'éviter les altercations sur la scène, rien n'y fut, puisque la scène a été envahie complètement et le directeur du festival, M. Habib Maddah a été aussi agressé, avant que le groupe ne plit bagage au milieu du spectacle. Ce fut, en somme une scène désolante, reconnait, Béchir Sifaoui, adjoint au maire et responsable de communication et de la presse au sein de la direction du festival. « C'est un spectacle à oublier, parce qu'il ne reflète pas l'image du festival dont l'ouverture s'est passée comme de coutume, en grande pompe , avec des soirées de spectacle de bonne qualité, à l'image du Ballet Russe de danse libre, le gala du chanteur Zied Gharsa, celui du mythique chanteur libanais Marcel Khalifa, celle de la pièce de théâtre “Bourguiba, la dernière prison" de Raja Farhat et le one man show « Cent pour Cent Hallal » de Lotfi Abdelli, qui ont drainé, il faut le rappeler, un public fort nombreux, constitué notamment de jeunes avides de spectacle de haute facture. D'ailleurs, le programme du festival qui est assez diversifié a tenu compte des différents goûts et tendances du public, mais aussi de l'équilibre entre la musique, la danse et le théâtre, qui seront certainement le gage de réussite de notre festival, dont les responsables bénévoles sont déterminés à mettre tout en œuvre pour préserver sa notoriété », a conclu Béchir Sifaoui.
Espérons que ce genre d'incidents ne se reproduira plus, ni à Bizerte, ni dans d'autres festivals du pays car il y va de l'avenir de l'art et de la culture dans notre pays.