• Aujourd'hui, commenceront les négociations sur les salaires et les primes à raison de deux réunions par semaine Une cérémonie a eu lieu, hier, au siège du ministère des Affaires Sociales à Tunis, afin de signer l'accord cadre sur les négociations sociales qui concernent les secteurs régis par les conventions collectives nationales. Etaient présents à cette cérémonie le ministre des Affaires Sociales Khalil Zaouia, Houcine Abassi, Wided Bouchamaoui, ainsi que les six membres de la commission des négociations.
Les décisions qui étaient prises dans le cadre de cet accord stipulent qu'il y aura, pour l'an 2012, le lancement des négociations sociales qui comprendront les secteurs régis par les conventions collectives sectorielles.
Il s'agira, tout d'abord, de créer une commission centrale pour les négociations composée de six membres de chacun des deux syndicats et des représentants du ministère des Affaires Sociales. En cas de désaccord au niveau de la commission centrale des négociations, une commission supérieure règlera le litige. L'accord stipule que les décisions prises par ladite commission sont radicales.
Cette dernière sera composée par le ministre des Affaires Sociales, le président de l'UTICA et le Secrétaire Général de l'UGTT.
Certains membres du bureau exécutif de l'UGTT seront chargés de négocier avec l'UTICA sur la situation des travailleurs du secteur privé au sein de la commission centrale des négociations.
Augmentations salariales sur la table des négociations
A partir d'aujourd'hui, seront entamées les négociations qui concernent les salaires et les primes à raison d'au moins deux réunions par semaine. Les négociations porteront, en autres, sur la participation de plusieurs secteurs tels que le tourisme, la métallurgie, l'industrie chimique et le pétrole.
Les négociations quant aux augmentations salariales sur le salaire de base prendront fin le 15 aout prochain. Ces augmentations seront effectives et à compter à partir de l'an 2011 dans tous les secteurs.
Néanmoins, les négociations ne s'arrêteront pas à l'augmentation des salaires et des salaires. D'autres problématiques liées au secteur privé seront au cœur des débats, à l'instar du droit syndical comme droit fondamental, la sous-traitance, la sécurité professionnelle et la santé du travailleur, les conditions et critères de recrutement, la formation continue et la carrière professionnelle du recruté.