Tunis Le Temps - Les deux jeunes hommes accusés dans cette affaire qu'a eu à connaître le tribunal de première instance de Gafsa, étaient le jour des faits en état d'ébriété. Ils eurent l'idée saugrenue, après avoir bu quelques verres de vin, de s'introduire subrepticement dans un foyer d'enseignantes à Sidi Bouzid, pour y semer la terreur en s'adonnant à agresser deux jeunes filles parmi ses occupants, qui étaient terrorisées à leur vue, et qui ne trouvèrent d'autres solutions que d'appeler au secours par des cris stridents afinn d'alerter le voisinage. Ce qui incita les agresseurs à quitter les lieux.Les pensionnaires eurent finalement plus de peur que de mal. Elles portèrent plainte en donnant leurs signalements aux agents de police qui parvinrent à les arrêter quelque temps après. Ils étaient deux au total et avaient reconnu au départ leur forfait. Toutefois, inculpés de violation de domicile sous la menace et la violence, ainsi que tentative de viol, ils se rétractèrent devant le tribunal, niant en bloc les faits incriminés, déclarant qu'ils n'avaient pas l'intention ni de violer, ni d'agresser les jeunes filles.Ils voulaient tout simplement visiter les lieux, sans aucune intention malveillante de leur part. Leur avocat palida l'absence de preuve tangible et requit les circonstances atténuantes. Toutefois, le tribunal, convaincu de leur culpabilité, condamna chacun d'eux à quatre ans d'emprisonnement.