Des partis politiques ont organisé hier un sit-in devant le siège de radio de Sfax pour dénoncer «le parti-pris de radio Sfax» dans la couverture des événements liés à l'affaire de l'hôpital Hedi Chaker. Les manifestants ont scandé des slogans appelant à la neutralité des médias publics et à la libération des quatre syndicalistes arrêtés lors du sit-in de l'hopital Hédi Chaker.
Les organisateurs de ce mouvement de protestation ont publié une déclaration pour dénoncer «la campagne de dénigrement et de désinformation orchestrée par Radio Sfax contre l'UGTT et les syndicalistes». Ils ont appelé à tenir cette radio publique «loin des tractations politiques et partisanes et des pratiques de l'ancien régime».
Face à ces accusations, les journalistes de Radio Sfax ont exprimé leur consternation affirmant qu'il s'agit «de pressions et d'une tentative d'instrumentalisation des médias».
Lundi dernier, un journaliste de radio Sfax a été violenté et ses équipements confisqués par des syndicalistes de la direction régionale de l'équipement.
«Nous refusons toutes formes de pression, d'hégémonie et toute tentative pour nous enliser dans des conflits et tractations politiques» a assuré de son côté le directeur de radio Sfax Malek Riahi.