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«Nous ne saurions être le bouc-émissaire» Réaction «électrisante» de la fédération générale de l'électricité et du gaz de la STEG aux propos du chef du gouvernement
La fédération générale de l'électricité et du gaz rompt le silence. Dans un communiqué dont « Le Temps » a eu une copie, le secrétaire général de la fédération générale de l'électricité et du gaz, Sassi Bedhiaf, a rejeté catégoriquement les accusations « non fondées du Chef du gouvernement contre la Steg en affirmant que lors de sa dernière sortie médiatique que les coupures d'électricité sont dues aux services techniques de la Steg». Pour Bedhiaf, « ces accusations sont gratuites » et le gouvernement a voulu leur donner une connotation politique. C'est dire, que pour les syndicalistes de la Steg, ces accusations ne trouvent aucun fondement surtout « qu'elles étaient annoncées avant même le démarrage de l'enquête relative aux causes de ces coupures habituelles». Sassi Bedhiaf nie catégoriquement que la Steg soit à l'origine de ces coupures. Il pense sérieusement que la Sonede devrait être équipée des moyens nécessaires (groupes électriques) puisque les coupures d'électricité peuvent survenir à tout moment et ce conformément à l'article premier de la convention signée entre la Steg et la Sonede. On rappelle ainsi que les coupures d'électricité sont dues généralement à une augmentation brusque de la consommation qui connaît une hausse de 10% environ contre 5% auparavant. Un tiers de cette consommation incombe à la climatisation. On se réfère certes, aux premiers résultats de la commission technique chargée de l'enquête sur les circonstances et les causes à l'origine des perturbations de la distribution d'eau. Résultats qui affirment que la Société Nationale d'Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) n'a pas prévu de plan d'intervention en cas de coupure d'eau, et ne coordonne pas suffisamment ses opérations avec la Société Tunisienne d'Electricité et de Gaz (STEG).
Un scénario de privatisation?
Les représentants des travailleurs au sein de la Steg, montent encore au créneau. Dans le même communiqué, la fédération générale de l'électricité et du gaz, rappelle, d'une façon ferme, au gouvernement le refus catégorique de toute privatisation de la Steg. Sassi Bedhiaf, affirme qu'il est inadmissible que l'Etat se désengage d'un secteur stratégique. Il rappelle ainsi au gouvernement de ne pas utiliser les coupures d'électricité pour justifier la privatisation même partielle de la Steg. Plus encore, les syndicalistes de la Steg dénoncent les initiatives des autorités tendant à nuire à la réputation de la Société Tunisienne de l'Electricité et du gaz ainsi que l'atteinte à sa crédibilité tout en rappelant que la Steg était presque la seule société qui n'a pas connu de grève durant les moments les plus critiques de l'histoire du pays. Le recours aux grèves est toutefois un scénario envisageable.
Zied DABBAR
Coupure d'électricité, augmentation des tarifs de l'eau !
Mohamed Ben Salem, ministre de l'Agriculture a affirmé lors d'une intervention sur les ondes de notre confrère Express FM, que la Sonede envisage l'augmentation des tarifs de l'eau potable pour pouvoir améliorer la qualité de ses services. Le ministre affirme par la même occasion que les tarifs de l'eau potable sont moins chers en Tunisie qu'au Maroc et au Sénégal. Il avance que 75% des Tunisiens payent la somme de 21 dinars par trimestre. C'est l'équivalent de 7 dinars par mois.