Le stade d'El Menzah sera cet après-midi, le théâtre d'un classique ayant la particularité d'attirer les attentions par l'indécision, le suspense et le beau jeu. En effet, les face à face entre Clubistes tunisois et ceux de Sfax ont été plus particulièrement dans les années « 70-80 » un régal.
Espérons que celui d'aujourd'hui ne dérogera pas à la règle même s'il va avoir lieu dans un cadre tiède, en l'absence du public.
En ce qui concerne le Club Sfaxien qui a connu un intermède estival agité, avec la démission de Moncef Sellami et le retour jugé salutaire de Lotfi Abdennadher, pour gérer le quotidien, en attendant l'A.G élective, il s'agit primordialement, d'arracher les trois points, dans le but de monter à la 3ème place, sachant que les « Noir et Blanc » qui occupent actuellement le 4ème rang ne sont distancés que d'une longueur seulement par l'ASM.
Il faut reconnaître, en revanche, que l' « éternel » contesté, Nabil Kouki n'a pu mener sa tâche dans la sérénité requise eu égard aux multiples changements ayant touché l'effectif. D'abord, il y a lieu de rappeler le départ d'un joueur clé pour Nadi Koweït, en l'occurrence Chadi Hammami, de mettre en relief, également, la cavale désormais, traditionnelle de Youssoufu qui donne l'impression de se la couler douce toujours au Ghana, sans se soucier guère de ses engagements envers son club.
Dans de telles occasions, le CSS a su souvent se mettre en évidence en guise de rappel qu'il appartient toujours au gotha des clubs tunisiens, d'autant plus que l'éventuel futur entraîneur Repolder sera présent comme témoin oculaire de la prestation des joueurs.
C'est une motivation de plus pour eux, en quelque sorte.
Sur la base de ce qui a été donc avancé, Nabil Kouki sera ainsi contraint à recomposer la formation qui sera renforcée par l'ex-sociétaire khalladi, Testouri, comme latéral droit et Boulaâbi, en provenance de l'ASM, dans l'axe défensif.