Tunis-Le-Temps - L'accusé qui comparut dernièrement devant la cour d'appel de Tunis avait interjeté appel de la décision du tribunal de première instance de Tunis qui le condamna, pour les trois vols dont il était impliqué à trois ans d'emprisonnement. C'est qu'il était féru d'animaux domestiques, comme les chiens et les oiseaux, surtout s'il s'agit de canaris qui se distinguent tant par leur belle couleur que par leur joli chant. Or il trouva son bonheur chez le voisin qui élevait des chiens de race et avait plein d'oiseaux de toutes les espèces. Aussi choisit-il le moment opportun, où son voisin était absent de chez lui, pour s'y introduire une première fois en enjambant la clôture et subtiliser un chien et un oiseau. Au maître de céans qui s'aperçut du vol, il demanda des excuses, évitant de la sorte qu'il portât plainte. Cependant il revint à la charge, une deuxième, puis une troisième fois, pour procéder au vol plus substantiel, cette fois-ci, de cinq oiseaux et deux chiens. C'est ce qui explique la réaction du propriétaire excédé par ses agissements qui porta plainte pour vol. Ce qui déclencha la procédure aboutissant à sa condamnation sus visée, par le tribunal de première instance. Devant la cour d'appel, il ne put que requérir la clémence de la cour, expliquant qu'il avait agi sous une forte impulsion, étant féru d'animaux domestiques et qu'il n'avait pas de ce fait mesuré l'ampleur de ses agissements fautifs. La cour après délibération réduisit de moitié, la peine de première instance, la ramenant ainsi à 18 mois de prison.