L'inculpé dans cette affaire était attiré par le gain facile, étant à l'affût de la moindre occasion propice pour gagner de l'argent. Il avait commis une série de vols à la tire, et de temps en temps il « trempait » dans l'escroquerie. Cette affaire s'inscrit dans ce cadre puisque le jeune homme avait bien organisé son coup. Il s'est rendu, cette fois ci, à Montplaisir un quartier de Tunis, où se trouvait un chantier. Il alla directement au responsable pour lui signifier qu'étant au chômage il cherchait du travail pour subvenir aux besoins de sa famille outre une mère malade. Il le supplia de l'embaucher. L'entrepreneur compatissant l'accepta finalement. Mais au fil des jours, les ouvriers constatèrent la disparition de leurs outils de travail. Ils ne manquèrent pas alors d'informer le responsable qui demanda des explications au nouvel ouvrier embauché. Ce dernier lui déclara qu'il ignorait le problème. L'entrepreneur décida alors de piéger le voleur. C'est ainsi qu'il découvrit le manège du nouveau recruté. Celui-ci emmenait d'abord le matériel dans un lieu isolé avant de le récupérer à la fin de son service pour le vendre ensuite. Après l'avoir surpris en flagrant délit, Il alerta les agents de police qui arrêtèrent l'ouvrier et le déférèrent devant la justice. En fait, il n'était pas seul à le faire, puisqu'un autre ouvrier en faisait de même. A l'audience, l'accusé demanda la clémence du tribunal, affirmant que l'indigence et le dénuement l'avaient poussé à commettre son méfait. Quant à l'avocat, il sollicita les circonstances atténuantes, en se basant sur l'aveu de son client. Le tribunal après délibérations a condamné l'accusé à deux ans de prison pour vol.