Pour les responsables d'Al Ahly du Caire, tous les moyens sont bons pour mettre la pression sur l'Espérance Sportive de Tunis, voire aller jusqu'à déstabiliser ses joueurs en attendant le rendez-vous du 4 novembre. Le oui du ministre égyptien de l'Intérieur
Ils ont commencé dans un premier temps par demander à jouer au Caire avec la présence de leurs supporters sans manquer d'avancer que les Tunisiens ont fait de même lors de la demi-finale à Radès contre le TPMazembé. Légitime dans la mesure où il est du droit de chaque club de bénéficier de l'apport de ses supporters d'autant plus qu'il s'agit d'une finale continentale.
On est finalement parvenu à un consensus au terme d'une réunion qui a groupé le ministre égyptien de l'Intérieur et la partie ahlaouie. A défaut du stade du Caire, Al Ahly – Espérance se jouera sur la pelouse du stade de Chatt Al Arab, dans la banlieue d'Alexandrie. Vraisemblablement en présence d'un nombre limité de supporters dans un stade qui peut en contenir 70000. Une proposition loin d'être raisonnable
Une fois résolu le problème inhérent à la présence des supporters, c'est le volet arbitrage qui est évoqué par les Ahlaouis. Et c'est Tarek Bouchamaoui qui devient leur cible préférée. Ils commencent par récuser le Gambien Gassama et l'Algérien Himoudi bien qu'aucun communiqué n'est venu confirmé la désignation de l'un ou de l'autre, côté commission des arbitres de la CAF.
Les responsables d'Al Ahly ont apporté la solution de rechange : faire appel à un trio d'arbitres européens pour diriger cette finale aller de la Ligue africaine des clubs champions.
Quitte à ce que l'arbitrage africain en prend un sacré coup auprès de la commission compétente de la FIFA qui s'apprête à désigner deux arbitres africains pour le prochain Mondial du Brésil.
Il est bien dommage qu'une finale continentale entre deux équipes arabes pour ne pas dire maghrébines ayant connu la même post révolution va se dérouler dans des conditions aussi exécrables.