Un premier pari a été gagné par l'Espérance de Tunis, celui de terminer la phase des poules en pôle position avec les avantages qui en découlent. A savoir le fait de jouer la demi-finale retour contre Al Ahly du Caire au stade de Radès. Et celui de la finale, à Radès également mais toujours faut-il passer le difficile cap du Caire avec succès avant le match retour. C'est pourquoi nous disons que le plus dur reste à faire dans la mesure où cette demi-finale reste un passage obligé pour les « Sang et Or ». Longues files d'attente Les supporters de l'Espérance ont perçu le message conscients que leur présence en grand nombre au Caire sera d'un apport de taille pour les joueurs. Hier lundi, ils étaient plus de quatre cents attendant l'ouverture des portes du Consulat d'Egypte pour déposer leurs demandes de visas. Qu'en sera-t-il dans les jours à venir sachant que plusieurs agences de voyages ont programmé un certain nombre d'excursions à destination de la capitale égyptienne incluant séjour et présence au match du 03 octobre prochain. Les craintes des responsables d'Al Ahly Si, du côté du Parc B, on est beaucoup plus préoccupé par les deux prochaines journées de la compétition nationale, côté égyptien, la mobilisation a déJà commencé. Même si les responsables ahlaouis restent mesurés dans leurs commentaires. Ce qui est certain, c'est qu'ils suivent de très près tout ce qui a trait à l'Espérance. A commencer par la déclaration de Faouzi Benzarti après la match de Hararé dans laquelle il n'a pas manqué de faire remarquer qu'Al Ahly reste un « Grand » du football africain et que la double confrontation entre les deux équipes sera des plus incertaines. Les mêmes responsables vont jusqu'à rappeler que « Sang et Or » et Ahlaouis se sont rencontré en 2001 à semblable parcours en ligue africaine avec à la clé la qualification d'Al Ahly pour la finale grâce au but marqué à El Menzah au match retour. Tout ceci démontre si besoin est que les craintes ahlaouies sont omniprésentes. Surtout quand l'entraîneur Al Badri reconnait que l'Espérance possède à l'heure qu'il est la meilleure attaque de la compétition africaine. La presse cairote est encore beaucoup plus mesurée à partir du moment où elle reconnait que beaucoup de choses ont changé à l'Espérance depuis 2007 et rejoint l'avis du manager d'Al Ahly. Lequel a mis l'accent sur la qualité des joueurs qui composent son effectif tout en attirant l'attention sur le danger que représente le duo Michael – Darragi. Les préoccupations ahlaouis ne s'arrêtent pas à ce stade quand on sait que la toute nouvelle recrue Jeddou a été touché au genou dimanche au cours du dernier match du groupe B contre Al Ismaïli, blessure qui a entraîné son remplacement. L'état des lieux n'est donc pas à l'optimisme côté ahlaoui dont les composantes vont s'attendre à ce que les supporters du frère ennemi Ezzamalak vont soutenir l'équipe tunisienne. Rafik BEN ARFA