Tunis-Le Temps - Profitant du moment au cours duquel sa jeune épouse se la coulait douce avec son amant, il s'est emparé de leurs habits avant d'aller les dénoncer aux agents de l'ordre. Mais une fois arrêtée la pécheresse a donné une autre version des faits. Son mari, qui n'a pas encore soufflé sa cinquantième bougie, est en effet à son septième mariage. Mieux encore, toutes ses épouses sont des jeunes filles qui n'ont pas atteint l'âge légal du mariage. À chaque fois, on avait ainsi besoin d'une autorisation pour lui permettre de convoler en justes noces. Et si jusqu'ici, ces interminables ménages et divorces s'étaient plutôt bien achevés, son huitième mariage s'est soldé par un véritable scandale. En faisant connaissance d'une jeune fille lors d'une cérémonie de mariage, il n'a pas hésité à demander sa main. Durant une année, le couple a mené une vie conjugale plutôt calme. Et voilà que les rapports entre les deux époux sont devenus assez tendus. Le mari avait constaté un changement dans le comportement de sa femme. Cette dernière avait déserté le lit conjugal. Du coup, elle a éveillé ses soupçons. Il a décidé alors de la surveiller. Dans la mêlée, il a découvert qu'elle avait repris sa relation avec son ancien petit ami. Pis encore, il est tombé sur un message sur son téléphone portable où les deux amants se donnaient un rendez-vous. La maîtresse n'a pas trouvé mieux que le domicile familial pour recevoir son amant. Alors pour les prendre en flagrant délit, l'époux a demandé l'aide de son frère. Les deux frangins ont ainsi monté la garde devant le domicile conjugal et au moment opportun, ils ont décidé de pénétrer à l'intérieur où ils ont surpris les deux amants en pleins ébats. Seulement au lieu de les arrêter, ils ont choisi de s'emparer de leurs habits qui ont été remis aux agents de l'ordre. Une enquête a été ouverte. Un peu plus tard, les deux amants ont été arrêtés. Interrogée la jeune épouse a donné une autre version des faits déclarant que son époux était au courant de sa liaison avec son amant. D'ailleurs, dès le début, les deux époux se seraient mis d'accord pour que chacun même sa vie, comme bon lui semble. Bien évidemment, ces dires ont été démentis complètement par le mari bafoué. Devant cette confusion, les enquêteurs ont décidé de soumettre le dossier de cette affaire à un juge d'instruction qui devrait décider du sort de chacun.(source : faits divers d'Afrique)