Tout n'est pas perdu tant que l'on continuera à miser sur l'enfance. Et peu importe le temps que cela prendra puisque les bonnes graines ont été semées, envers et contre tout et qu'aucun travail de sape n'y pourra quelque chose. Un projet de société contre un autre projet de société, il est clair que ce sont les lumières qui l'emporteront sur tout le reste. Et ce n'est pas par hasard que les « Lauriers HAYETT pour l'enfant », institués il y a quatre ans déjà ont préféré jouer sur l'intelligence. Le nivellement par le bas, tôt ou tard, fait effet de boomerang qui vous revient à la figure, de plein fouet, un jour ou l'autre. Ce n'est pas le cas lorsque l'on investit dans l'intelligence. Cela porte ses fruits. Et c'est bien dans cette optique que les lauriers HAYETT pour l'enfant ont été créés, et viennent récompenser chaque année à la même période, des actions à caractère socio-éducatives et culturelles, s'intéressant à l'enfant tunisien, qui se seront démarquées, en apportant ce petit plus, qui fera la différence devant un jury, lequel n'a pas toujours la tâche facile, lorsque la moisson est abondante, pour départager les concurrents. Des prix, d'une valeur de cinq mille dinars chacun, seront accordés, respectivement, à la meilleure création socio-éducative et culturelle (pièce de théâtre, film, livre, chanson, programme d'animation pour enfants...), ayant été réalisées par des Tunisiens, entre le 1er novembre de l'année écoulée au 31 octobre de l'année en cours, pour ce qui est de cette présente édition, vingt candidatures ont été en lice, pour se disputer les fameux lauriers. Patience : ce n'est que l'affaire de quelques heures, puisque la prestigieuse bonbonnière de l'avenue Habib Bourguiba accueillera, à partir de 17h30, la cérémonie de remise des prix des « Lauriers HAYETT pour l'enfant » qui sera clôturée, par ailleurs, en beauté, avec la chorale musicale de nos chères têtes (brunes et blondes), dirigée par Hafedh Makni, directeur de l'Orchestre symphonique tunisien. Les heureux élus ? Mystère et boules de gomme...