Les croisiéristes américains reviennent en Tunisie L'armateur américain du tourisme de croisières “Holland Américain Line", vient de réintégrer la Tunisie dans ses escales en Méditerranée, a indiqué hier, le ministère du Tourisme. Samedi dernier, le bateau de croisières “Rotterdam" est arrivé à la Goulette avec à bord plus de 1350 croisiéristes américains dont 650 ont effectué des visites à Carthage, Sidi Bou Saïd, la Medina de Tunis et le musée du Bardo. Après une longue absence, le ministère a annoncé que “la compagnie américaine a programmé quinze escales en Tunisie pour 2013". Il a rappelé que “les compagnies américaines ont suspendu leurs escales en Tunisie depuis septembre 2012 et que le retour des croisiéristes américains a été précédé de plusieurs concertations entre les opérateurs tunisiens et les armateurs américains, notamment au cours de la participation tunisienne au récent salon “Sea Trade Med" tenu à Marseille en décembre 2012". Selon le département du tourisme “ce retour a été bien accueilli par les professionnels tunisiens de ce secteur qui a connu une forte baisse au cours des deux dernières années. En 2010, 900 mille croisiéristes de différentes nationalités avaient visité la Tunisie".
Le mausolée de Sidi Ahmed Ouerfelli incendié à Akouda Le mausolée de Sidi Ahmed Ouerfelli à Akouda (gouvernorat de Sousse) a été incendié dans la nuit du mardi à mercredi. L'incendie, provoqué par le jet d'objets incendiaires, a complètement détruit la salle du tombeau et une autre pièce mitoyenne, selon le délégué de Akouda, Adam Atrouss. Le délégué a ajouté que selon des témoignages sur place, les auteurs de l'incendie seraient deux ou trois individus cagoulés qui avaient pris la fuite après avoir accompli leur méfait. Les autorités sécuritaires ont ouvert une enquête.
Fermeture de deux champs pétroliers dans le Sahara de Tataouine par une société canadienne La décision de la société pétrolière canadienne “Winstar Tunisia BV" de fermer les deux champs pétroliers dans les zones de Chouch Sayda et Sanghar a provoqué une réaction de constestation de la part du syndicat régional du travail (URT) de Tataouine. L'URT, a tenu, à cet effet, une réunion extraordinaire, mardi après-midi, à l'issue de laquelle elle a rendu public un communiqué dont l'agence TAP a reçu une copie, soulignant que le syndicat considère que cette fermeture est en contradiction avec les objectifs de la révolution et avec les attentes des habitants de la région. L'URT appelle, dans ce sens, au “soutien et à l'appui de tous dans la lutte contre l'hégémonie des sociétés pétrolières et leur désintérêt affiché envers une région dont elles exploitent les richesses, depuis de nombreuses années". Le secrétaire général du syndicat de base de la société canadienne, Dhaou Akrout, a évoqué la situation difficile vécue par les employés dans les chantiers de l'entreprise, avec l'absence des services et de commodités. De son côté, Rafik Hamza, le premier responsable du site de Tunisie de cette société, installée en Tunisie depuis environ 13 ans, a souligné que “les deux champs n'ont pas été fermés, mais qu'ils ont seulement évacué provisoirement les travailleurs". Il a ajouté qu'un “communiqué de presse sera publié ultérieurement pour expliquer les circonstances de cette opération". La société qui emploie environ 45 travailleurs et techniciens exploite 13 puits pétroliers dans le Sahara de Tataouine.