Coup de théâtre samedi après-midi, du côté du Parc B, avec le départ de Nabil Maâloul. Quelques heures auparavant, il était pourtant, sur le banc, au Zouiten, à l'occasion de la victoire en amical (1-0), face au S.G. Mieux encore, Maâloul a même arrêté le programme de préparation, réservé à cette semaine. Tout juste avant le match « Tunisie-Côte d'Ivoire », Maâloul était chez lui, dans l'attente du coup d'envoi de ladite rencontre, quand Riadh Bennour, président de section football, lui rendit visite pour lui annoncer la nouvelle, sans donner toutefois des arguments tangibles susceptibles d'atténuer un tant soit peu l'effet de la surprise. ,Au fait, tout le monde en a été surpris, dans la mesure où les résultats obtenus par l'Espérance plaident favorablement pour Maâloul, qui, doit-on le rappeler, a fait d'énormes sacrifices financiers pour résilier son contrat avec Al Jazeera Sports et rejoindre le club de ses premières amours. Sous sa férule, l'Espérance a obtenu un triplé historique, tout en dominant l'Afrique, après tant d'années de disette sur le plan continental. Un second titre africain, depuis 1994, qui lui a permis de participer pour la première fois au Mondial des clubs, au Japon. Les performances se sont poursuivies avec une seconde finale d'affilée perdue, dans des circonstances bien connues, face à Al Ahly d'Egypte. Quelques jours après, l'équipe, sûrement encore sous le choc de l'échec africain, perdit le derby, face au Club Africain. Deux faux-pas qui ont été, peut-être, mal digérés, du côté du Parc B, mais, quand on les justifie raisonnablement, on peut dire qu'il n'y avait rien d'alarmant. D'abord, deux faux pas concédés, face à Al Ahly, une grosse pointure africaine et le Club Africain qui demeure naturellement un club de renom. Un derby reste toujours un derby, l'Espérance l'a gagné et le gagnera tant de fois, elle l'a également perdu et le perdra plusieurs fois. Idem pour le Club Africain, et c'est tout à fait normal. C'est à l'image de ce qui ce passe en Italie avec « Inter-Milan » ou en Espagne avec « Barcelone-Réal ». Or, ce que les supporters de l'Espérance, plus particulièrement et le public sportif, en général cherchent toujours à comprendre, c'est le bien fondé de cette rupture, alors que tout laissait croire que les choses marchaient à merveille. Le destin en a voulu ainsi mais cela ne diminue en rien des qualités de cet entraîneur qui allie charisme, compétence et forte personnalité. Es-ce le timing de cette décision, est le mieux indiqué, pour faire ce choix ? De toutes les façons, l'avenir nous le dirai !!. Raouf CHAOUACHI
EST Quel entraîneur pour l'immédiat ? Jusqu'à hier en fin d'après-midi, rien n'a filtré quant au nom de l'entraîneur qui succèdera à Nabil Maaloul. Plusieurs noms sont avancés dont ceux de Sami Trabelsi, Faouzi Benzarti, le Français Cavani mais surtout Maher Kanzari. Ce qui est certain, c'est qu'il n'est plus question des deux premiers cités notamment pour Sami Trabelsi qui a, pour le moment du moins, d'autres chats à fouetter. La venue d'un technicien étranger n'est pas d'actualité, notre avis, pour la simple raison qu'il lui faudra beaucoup de temps pour connaître les joueurs mais surtout parvenir à leur imposer ses méthodes. Et comme nous serons en pleine saison avec toutes les échéances aussi importantes l'une que l'autre qui attendent l'Espérance de Tunis, il est difficile de voir Cavani atterrir au complexe Hassan Belkhodja
La solution Maher Kanzari à l'ordre du jour Reste Maher Kanzari qui se trouve au Qatar lié par un contrat en bonne et due forme flanqué d'une clause libératoire d'un montant excessif. A moins que ses employeurs ne décident de se passer de ses services après la énième défaite de l'équipe dimanche dernier. Et si jamais Maher Kanzari est retenu, il aura, d'ores et déjà, à préparer la première sortie de l'Espérance après la trêve dans un match qui la conduira à...Bizerte dans le cadre des seizièmes de finale de la coupe de Tunisie 2011 - 2012. Il faudra, néanmoins, tenir compte des parties et elles sont nombreuses, qui sont contre la venue de cet entraineur dont le passage au C.A. Bizertin a laissé des traces à travers un comportement qui a été peu apprécié.
Khaled Ben Yahia, possible Un autre nom émerge parmi les nouveaux postulants au poste de premier entraîneur de l'Espérance, celui de Khaled Ben Yahia. Une éventualité qui n'est pas à écarter du moment qu'elle est en mesure de constituer une solution adéquate, s'agissant d'un technicien qui n'a pas cessé de suivre de très près l'évolution du football tunisien et qui connaît la Maison Espérance et son équipe senior avec laquelle il a déjà gagné plusieurs titres. Larbi Zouaoui et Skander Kasri assurent l'intérim
En attendant les joueurs de l'Espérance Sportive de Tunis se retrouveront cet après-midi à partir de 14h00 à Gammarth pour la reprise des entraînements. Cette fois-ci sous la conduite de Larbi Zouaoui et de Skander Kasri. Ce dernier s'apprêtait samedi dernier à accompagner les U 17 au Qatar quand il a été rappelé à renoncer, séance tenante, au déplacement. Il en saura plus tard les raisons. Skander Kasri est bien placé pour assurer l'intérim pour avoir exercé pendant toute une saison, celle de 2011 – 2012, aux côtés de Nabil Maaloul.