L'Association européenne des clubs de football (ECA) a fermement rejeté hier à Doha, au Qatar, via son 2e vice-président Sandro Rosell, l'idée d'un “Qatargate" selon laquelle l'Emirat aurait “acheté" l'organisation du Mondial-2022. “Au sujet de ces rumeurs, de ces informations curieuses, et selon tout ce que j'ai lu, tout ce que j'ai vu, et tout ce que je sais, tout est absolument faux", a insisté, en espagnol, le président du FC Barcelone, interrogé à l'issue de la 10e assemblée générale de l'ECA. “Je suis très triste de savoir que des médias, dont l'objectif devrait être d'informer, désinforment en fait le public", a ajouté M. Rosell, selon qui ces attaques sont sans doute lancées “pour d'autres raisons, économiques ou politiques". Moins prolixe sur le sujet, Karl-Heinz Rummenigge, président de l'ECA et du Bayern Munich, s'est contenté de dire que “rien n'est prouvé": “Selon mes informations, la commission d'éthique de la FIFA a ouvert une enquête, et je ne peux rien dire, je ne suis pas informé". L'idée d'un “Qatargate" a été émise par l'hebdomadaire France Football fin janvier à Paris, dans un numéro soulevant une somme d'interrogations sur les conditions d'attribution du Mondial-2022 et dénonçant corruption et arrangements.