Les dépassements qui ont marqué la reprise du championnat n'incitent pas à l'optimisme et encore moins à une fin normale de la compétition. Sinon comment expliquer l'arrêt de la rencontre entre El Gawafel de Gafsa et le Stade Gabésien une minute à peine après son démarrage ? Facile à expliquer à partir du moment où l'arbitre s'est aperçu que le huis clos n'était pas respecté suite au retrait des agents appelés à sécuriser le match et son environnement. C'est d'autant plus grave que la faute incombe à un responsable de l'équipe locale qui s'en est pris aux agents de l'ordre les empêchant d'appliquer les consignes données dans ce sens. Ce n'est pas tout dans la mesure où la partie gafsienne vient de poser à la LNFP ses conditions à savoir faire rejouer le match de la 1ère journée (EGSG – S.G) avant celui de dimanche prochain contre le Stade Tunisien à Tunis. Pour des sanctions drastiques Tout compte fait, ce genre d'infractions au respect du huis clos ne concerne pas uniquement le stade de Gafsa, il est courant un peu partout certes mais avec plus de gravité dans les villes de l'intérieur du pays. Et c'est d'autant plus grave que l'on s'en prend à la partie sécuritaire censée assurer un bon déroulement des rencontres. Ceci sans tenir compte des envahissements de terrain, des réactions intempestives des joueurs à la moindre décision d'un arbitre allant jusqu'à contester une remise en touche, outre les tentatives d'agressions aussi bien verbales que physiques sur le corps arbitral, toutes les composantes des équipes visiteuses et les représentants des médias. Dans les autres divisions, c'est encore pire. Alors que faire ? Car au train où vont les choses, c'est à se demander s'il vaut bien la peine de continuer à faire disputer la compétition. A moins que les structures administratives de notre football n'appliquent à la lettre les sanctions qui sont prévues dans les règlements sportifs : suspensions, soustraction de points et pourquoi pas faire perdre le match sur le tapis quand la faute de son non déroulement est signalée noir sur blanc par les parties officielles : arbitres, commissaires de match, représentants des ligues et services de sécurité.