La Fédération internationale de football association (FIFA) n'a rien laissé au hasard se rapportant à la gestion du football dans le monde. Elle a même prévu une convention standard de collaboration entre le ministère chargé des Sports et la Fédération du pays. C'est justement cet aspect de la conjoncture footballistique qui nous intéresse aujourd'hui, puisqu'il est d'actualité chez nous. Nous reproduisons ci-après l'essentiel de cette convention qui délimite le rôle de chaque partie. Cette convention a pour but de définir les attributions et les tâches de la Fédération et celles de l'instance gouvernementale en charge des sports. Elle détermine, clarifie et harmonise les missions de chaque partie. Celles-ci s'engagent à respecter l'autre et s'interdit d'intervenir dans le champ de ses prérogatives. L'administration du football (système, règlements, arbitrage des compétitions, discipline, affaires techniques, désignations des organes juridictionnels et d'appel) relève exclusivement du domaine de la fédération. Dans le cadre de sa mission de promotion du sport national, le ministère chargé des Sports peut (et non doit, NDLR) prendre part au financement de la participation des équipes nationales et des clubs aux compétitions internationales, y compris les stages de préparation. Le financement peut inclure les frais d'accueil et de séjour des délégations sportives visiteuses et des officiels des matches. La fédération doit soumettre préalablement un budget spécifique mentionnant l'ensemble des dépenses prévues. Le budget est subordonné à une approbation préalable du ministère des Sports. La Fédération devra ensuite fournir au ministère le bilan financier y afférent, certifié par le commissaire aux comptes de la Fédération et conforme aux dispositions de la loi nationale. La Fédération nomme le directeur technique national, les entraîneurs nationaux et les membres de l'encadrement administratif, technique et médical. Pour le cas où le ministère des Sports assume la prise en charge totale des salaires, charges sociales et autres indemnités de l'encadrement, la Fédération pourvoit ses postes en concertation avec le ministère. La fédération rend régulièrement compte au ministère des activités du directeur technique national et celles des entraîneurs nationaux. Le football doit être géré de façon sereine, dans la concertation, le respect mutuel, l'esprit de dialogue et la solidarité. Toutes les parties s'engagent à prévenir les conflits par la concertation, le respect mutuel, la dignité et par une communication permanente. Tout litige survenant entre les parties se règle en premier lieu à l'amiable par la voie de la médiation. Si cela s'avère impossible, les dispositions de droit national ainsi que les règles pertinentes de la FIFA s'appliquent.