La chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis a reporté à une date ultérieure une affaire de viol commis par un homme sur une jeune fille mentalement handicapée. La victime qui vivait avec sa sœur et sa mère n'est pas consciente de ce qui se passe dans le monde extérieur, elle frise la trentaine mais mentalement elle n'est qu'un bébé. C'est ainsi que son cousin qui rend visite de temps à autre à la petite famille avait profité de l'absence des deux femmes pour jeter son dévolu sur la jeune fille malade et abuser d'elle, sans qu'elle ne pipe mot, tout simplement parce qu'elle n'est pas consciente de ce qui se passait. Il accomplit son forfait à plusieurs reprises jusqu'à ce que la jeune fille tombe enceinte. A ce moment le jeune homme s'est éclipsé. La pauvre mère de la jeune fille handicapée mentale découvrit la catastrophe. Elle n'avait jamais imaginé que son neveu était bel et bien l'auteur de ce drame. Elle attendit l'heure de l'accouchement de sa fille et emmena ensuite le bébé au village " SOS ". Le cousin, non repenti, revint à la charge, mais cette fois - çi accompagné d'un ami pour partager avec lui le festin. Après avoir assouvi ses bas instincts à plusieurs reprises, il invita son ami. Et pour la deuxième fois, la pauvre fille tomba enceinte. Cette fois-ci, sa mère décida de guetter l'auteur de ces crimes pour le démasquer. Finalement, elle aperçut son neveu pénétrer chez sa fille malade, accompagné d'un autre homme. Lassée par ce comportement ignoble, elle a porté plainte à la police qui a mis un terme aux " exploits " crapuleux de ce neveu indélicat. Longuement interrogé par les enquêteurs, il finit par narrer dans le détail son odieux forfait. Le tribunal de première instance de Tunis l'a condamné à 20 ans de prison pour viol. C'est pour cela qu'il interjeta appel et comparut devant la cour rejetant la première accusation de viol, affirmant qu'il n'est pas le père du premier bébé. A l'audience, il reconnut le viol et réfuta la paternité du bébé. Quant à son avocat, il sollicita la cour de reporter l'affaire à une date ultérieure pour préparer les moyens de la défense.