Le Club Africain s'est promené samedi face à l'équipe libyenne d'Al Chatt en s'imposant sur le score de quatre buts à zéro. Les buts clubistes ont été marqués par Kasdaoui (21'), Jaziri (59' et 74') et Hadded (85'). Ce fut une occasion pour Nabil Kouki d'effectuer une large revue d'effectif et d'évaluer le degré de forme de certains de ses joueurs à l'instar de Fateh Gharbi qui à pris la place de Haddédi à la 70ème minute. Pour ce qui est de la formation alignée par le technicien clubiste, elle fut la suivante : Atef Dkhil, Khaled Souissi, Bilel Iffa (Mohamed Ali Yaacoubi 52'), Ammar Jemal (Seif Tka 74'), Oussema Haddédi (Fateh Gharbi 70'), Haten Baratli (Med Amine Ramzi 74'), Badi Mbenza (Maher Hadded 52'), Mourad Hedhli (Karim Nafti 70'), Seifeddine Jaziri (Azer Ghali 74'), Sellama Kasdaoui (Wajdi Mechergui 69'), Zouhaier Daouadhi (Achref Zitouni 67'). Slim Riahi dans l'œil du cyclone Les récentes déclarations du président clubistes sur le président Moncef Marzouki et le mouvement Ennahdha n'ont pas laissé indifférent. Slim Riahi devrait, selon une note émanant du Secrétaire Général du Gouvernement, Ridha Abdelhafidh en date du 16 mars 2013, quitter le Club Africain. Nous savons tous que le président clubiste cumule les fonctions et qu'il est en même temps le président de l'Union Patriotique Libéral (UPL). C'est une situation qui dure depuis presque deux ans. Au-delà de l'aspect juridique, une question toute simple nous vient à l'esprit et qui est la suivante : pourquoi maintenant ? Certains sont allés jusqu'à dire que c'est dans un dessein sportif pour ébranler la quiétude des clubistes à quelques jours du derby. Une thèse peu plausible et qui n'a aucun fondement puisque les deux clubs se connaissent parfaitement et n'ont pas besoin de ces procédés pour s'imposer. Et puis pourquoi seulement Slim Riahi alors que Mehdi Ben Gharbia est à la tête du Club Athlétique Bizertin sans que personne ne s'en offusque ? En politique, tout est possible et tous les coups sont permis. Le différend entre Slim Riahi et ceux qui lui en veulent ne devrait pas toutefois faire du Club Africain une cible préférentielle. On parle de geler les activités du Club de Bab Jedid en championnat si Slim Riahi ne cédait pas la présidence à quelqu'un d'autre. On croit rêver. Un club qui est un des bastions du sport tunisien et qui est presque centenaire est menacé de disparaître...Et puis quoi encore ? On aura tout vu depuis quelques temps et plus rien ne nous étonne. Entre Temps, Slim Riahi a décidé le samedi 16 mars 2013, de répliquer et a fait appel à une commission juridique pour examiner l'écrit du Gouvernement l'appelant à quitter la Présidence du Club Africain. Le président clubiste est à l'étranger et sera de retour ce mercredi et d'après les juristes, il n'a pas à s'en faire puisque sa situation est parfaitement légale et que les textes de ce décret loi n°88 du 24 septembre 2011 ne s'appliquaient pas au cas des dirigeants sportifs.