Rien n'est encore joué en demi-finales du super play off malgré la victoire de l'ESR et de l'ESS. Il faut s'attendre samedi prochain pour connaitre les deux finalistes du championnat national. A la Goulette, l'ESS a passé sans problème le cap du CA. Pourtant, rien ne fut simple pour les étoilés, qui ont profité du fléchissement des clubistes durant le deuxième quart temps pour finalement imposer leur jeu et bien gérer leur match jusqu'à la fin. Face aux Clubistes et à une vieille connaissance, l'ESS a d'abord bien mal débuté cette rencontre, encaissant un 8-4-à la 4ème minute .Emmenées Ben Romdhane, Toumi et Gaga, les sahéliens ont pu réussir leurs contres et creuser l'écart à six points à la 10ème minute ( 24-18)Un écart qui allait même grimper jusqu'à +12 à la 17ème minute (40-28) . Mais à force de multiplier les pertes de balle, lesclubistes devaient subir la domination de leur adversaire qui a su gérer ce score et acherver la mi-temps avec un écart de 10 points (40-30) Face à la montagne étoilée, le CA n'a pas pesé bien lourd. Une évidence, tant les deux équipes ne jouent pas de la même manière. Et si le face à face continue quelques minutes après la pause, la maladresse des joueuses clubistes se fait de plus en plus criante. Mais sans baisser les bras, ils allaient mettre de l'ordre dans la maison en appuyant sur l'accélérateur à la 25ème minute (45-39) Les protégés de Dragan n'ont pas craqué, malgré l'intensité et la fatigue. La réussite de Kehrid et Dhifallah ont également fait du bien à certains moments clés.Dans le camp d'en face, un monstre se réveille, l'ESS qui résiste bien aux assauts des clubistes Taylor, Maoua et Toumi vont mettre en effet presque à eux seuls leur équipe sur les rails et terminer le troisième quart temps sur le score de ( 50-44). La quatrième période est ensuite un long supplice pour les Clubistes, incapables de scorer et de plus en plus dépassées défensivement. Les étoilés plus entreprenants vont réussir leurs tirs alors que les clubistes confondaient vitesse et précipitation. Mais au final, l'essentiel est assuré et l'ESS se positionne de plus en plus comme l'équipe à éviter au super play off. A Radès, le SN n'a pas été à la hauteur de sa réputation habituelle face à l'ESR.Défendre, c'est bien. Marquer, c'est mieux. Trop de maladresse dans les tirs ont fait mal aux Potiers qui n'étaient objectivement pas de taille face à des radésiens bien plus complètes et adroites. Il faut dire que la prestation de deux étrangers du SN Sergay et Marco n'ont pas aidé les jeunes nabeuliens à bien négocier leur match.Face à une équipe radésienne accrocheuse, les nabeuliens ont pourtant pris la rencontre par le bon bout (10-8) à la 7ème minute mais grâce à une grosse activité en défense, Ghayaza et consorts vont vite profiter du mauvais repli des Potiers pour porter l'écart à neuf points (22-13) à la 10ème minute. Les protégés de Moussa ont eu du mal à se défaire des griffes des radésiens qui ont commencé à prendre la mesure des joueurs nabeuliens au cours du deuxième acte et clôturer la mi-temps avec un écart de dix points (37-27) Mais sans adresse et à court de forme après le repos, les coéquipiers de Knioua n'ont pas trouvé leurs repères. Ils vont connaitre un terrible passage à vide de plus de cinq minutes (40-30) à la 25ème minute. L'option tactique prise alors par le coach Moussa va s'avérer payante puisqu'après quelques interceptions et quelques contre attaques, Khayati et Knioua vont permettre aux siens de refaire le terrain perdu et d'inquiéter les banlieusards mais ce ne fut que feu de paille car les fautes de Sergay et de Mouine ajouter les tirs mal cadrés de Chaabane vont permettre à Abada, Souabini et Senoussi de remonter la pente à la fin du troisième quart temps (50-42) Les Potiers n'abdiquaient pas. Au contraire les radésiens baissèrent de rythme à quatre minutes de la fin où on a vu Knioua posait de vrais problèmes aux Bleus. Avec un écart de trois points (55-52) à la 37ème minute, tout est devenu possible. Le duel continuait mais l'ESR, tel un rouleau compresseur va freiner l'élan des nabeuliens à la fin du match Kamel Bouaouina