Tunis Le Temps - Décidément, il n'y a plus de limites à la provocation de la part de certaines personnes, usant de tous les moyens pour importuner les jeunes et les moins jeunes. Avec les SMS (Message au moyen du téléphone portable) et les MMS (Images par le même moyen), les occasions se sont multipliées. Devant le tribunal ont comparu dernièrement deux jeunes gens accusés d'avoir importuné des femmes, en leur envoyant des messages, ou des photos, outrageantes aux bonnes mœurs. La première victime, une quadragénaire, déclara qu'elle fut ahurie de recevoir sur son portable un MMS, ou un message-photo qui étaient, pour le moins qu'on puisse dire, contraires aux règles du civisme et de la bienséance. Elle n'avait pas l'habitude de recevoir pareils messages, fut-ce de la part de ses amis les plus intimes. Se frottant bien les yeux, elle ne put reconnaître l'auteur de ce message, et conclut qu'il s'agissait bel et bien d'un importun, qui avait pour but d'agresser les gens sans se soucier du respect de la vie privée d'autrui. Ce fut en s'adressant aux agents de la police qu'elle put grâce à leurs investigations, reconnaître celui qui s'avéra un jeune homme qui éprouvait un grand plaisir à importuner les autres de cette manière. Il déclara cependant au tribunal qu'il s'agissait d'une erreur de manipulation,où il s'était trompé de destinataire. Il fit part cependant de ses regrets. Il écopa quand même d'une condamnation de 4 mois de prison. Quant à la deuxième victime, c'est une jeune fille qui reçut de la part d'un ancien ami, un message comportant des termes virulents et insultants. Le jeune homme en question qui fit appel d'une première condamnation à ce sujet, déclara devant la cour d'appel, que son comportement était en réponse à l'attitude de son ancienne compagne, qu'il trouva vexante et humiliante à son égard. Il convint tout de même qu'il avait agi sous l'emprise de la colère, perdant de la sorte son self-contrôle. Il fut condamné à 3 mois de prison, assortis toutefois du sursis.
