Le Club Africain a terminé les play-offs comme il les avait commencés. Il s'est encore une fois incliné, cette fois-ci face au nouveau champion de Tunisie, à savoir le club Sportif Sfaxien. Cinq défaites et un nul heureux, telle est la moisson des clubistes qui espéraient beaucoup mieux et qui, aux dires de son ex entraîneur Faouzi Benzarti, étaient bien armés pour succéder à l'Espérance. A l'évidence, il avait surévalué les potentialités de ses joueurs. Il avait surtout présenté une équipe fortement diminuée sur le plan physique alors que du temps de Nabil Kouki, elle terminait ses rencontres avec beaucoup d'aisance, remportant et plus d'une fois, ses rencontres dans les dernières minutes de la rencontre. Sans vouloir accabler qui que ce soit, le Club Africain de cette année a tout fait pour échouer. Ce sont surtout les responsables qui ont des choses à se reprocher car on ne recrute pas des joueurs de la trempe de Jmal, Dhaouadi, Gharbi, Lamouchia et bien d'autres sans profiter de leur talent. On ne remercie pas un entraîneur pour avoir perdu un derby et enfin on ne change pas une équipe dirigeante tous les trois mois. L'instabilité a été la caractéristique dominante du Club Africain de cette année. Trop de changements tant au niveau technique qu'à celui des responsables. On ne sait guère gérer les crises et on cherche surtout à faire porter le chapeau aux autres au lieu de reconnaître ses torts Krol proposé Au début de cette saison, on a fait appel à Casoni pour prendre en main l'équipe senior du Club Africain. Le Français n'a pas trop résisté puisqu'au bout de quelques matches amicaux, il fut remercié et remplacé par Nabil Kouki qui fut, à son tour licencié pour avoir perdu un match en treize rencontres. Kouki a laissé une équipe en parfaite santé à Benzarti qui a eu deux mois pour dilapider un capital humain des plus appréciables. Benzarti céda enfin sa place à Fethi Lâabidi qui n'a rien à se reprocher. Avec autant de techniciens en une seule année, il est difficile d'ambitionner le titre de champion. Certes, on peut faire mieux, mais pas au point de renouer avec les sacres. Il faudrait toutefois rappeler que l'actuel entraîneur du Club Sportif Sfaxien, à savoir Rudi Krol, aurait pu atterrir au parc A. de source digne de foi, son nom a été proposé, mais on n'a pas jugé utile d'insister sur cette piste pour des raisons que nous ne connaissons pas. Retenir les leçons du passé Slim Riahi a toujours parlé d'un projet clubiste. Pour le porter à terme, il faudrait éviter de commettre les mêmes erreurs. Il ne faudrait pas tout détruire et tout reconstruire en partant de la case départ. Durant cette intersaison, le Club Africain aura beaucoup de temps pour se préparer. L'actuel effectif, malgré les résultats catastrophiques des play-offs, est de qualité. Il faudrait obligatoirement l'alimenter par quelques recrutements ciblés, surtout en attaque. On ne peut remporter un titre en comptant sur le seul Kasdaoui. Autre point important et non des moindres, celui des joueurs qui doivent quitter le parc A parce qu'ils ne sont pas capables d'honorer leurs engagements vis-à-vis du club. Ils sont nombreux et ne saisissent pas la chance qu'ils ont de porter la casaque clubiste. Bientôt l'Assemblée Générale évaluative Slim Riahi n'a jamais parlé de quitter le Club Africain et il l'a fait savoir à son proche entourage. Il est certain qu'il sera à la tête du club lors de la saison 2013/2014. Le club de Bab-Jedid tiendra une assemblée générale évaluative le prochain 16 juin. La date fixée pourrait éventuellement changer pour voir cette assemblée se tenir vers la fin dois de juin.