Le torchon brûle entre l' Etoile du Sahel et le club français d'Istres. Les français comptent aller très loin dans cette « affaire « et même saisir les instances intrnationales, la F.I.H.B. ( la Fédération Internationale de Hand-ball ) pour réclamer son droit de bénéficier de la clause libératoire qui figure sur le contrat du joueur Sobhi Saied. Les dirigeants de l' Etoile réagissent à leur tour et affirment que la requête du club français est juridiquement nulle. C'est ce que M. Riadh Ben Salah, le nouveau vice-président de la section de handball à l'Etoile, précise en ces termes: « Sobhi Saied appartient à l'Etoile. Sa licence est légale. C'est pour cette raison que nous l'avons aligné samedi dernier contre le S.C. Moknine. Il est lié avec nous par un contrat signé jusqu'au mois de Juin 2008. Récemment, nous sommes arrivés à un terrain d'entente avec notre joueur qui a accepté délibéremment de prolonger son bail avec l' Etoile jusqu'au mois de Juin 2009. Donc le pseudo-tansfert dont parlent les dirigeants français est illusoire. Ensuite, il est vraiment étrange qu'un club aussi bien stucturé et aussi bien géré ignore engage des pourparlers directement avec le joueur sans en référer à ses dirigeants. Ils auraient dû passer par la voie hiérarchique, demander l'avis du président du club et passer ensuite aux négociations « cartes sur table ». Or, ils ont fait fi de tout cela et sont passés par la fenêtre au lieu de passer par la porte. Qu'ils portent plainte, ils n'auront pas gain de cause. » Interrogé sur cette question, l'interessé, Sobhi Saïed, a répondu avec beaucoup de sérenité et a versé dans la même position des dirigeants étoilés: « J'ai signé légalement à l'Etoile. C'est vrai , j'ai eu des premiers contacts avec certains responsables du club français. Pendant les trois mois de l'été, j'ai attendu qu'on renoue la discussion et qu'on négocie sérieusement les modalités de mon transfert mais en vain. Entre temps, les dirigeants de l'Etoile m'ont proposé une meilleure formule de mon contrat. J'ai donné mon consentement. A présent, je suis bien dans ma peau. Je préfère de loin la stabilité dans mon pays et dans mon club que de m'engager dans une aventure aux issues inconnues ».