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Hamadi Daou (Entr.-adjoint CSS) : « Nous avons respecté l'éthique sportive et l'esprit de la compétition » Coupe de la CAF: Le Stade Malien rejoint le CSS en demi-finale
Pascal Janin (Entr. S.Malien) : « Une qualification obtenue aux forceps » Qualifié pour les demi-finales de la 4ème journée et assuré de terminer premier de sa poule, le Club Sfaxien s'est contenté du match nul devant le Stade Malien qui n'a pas été, à l'occasion, mis à rude épreuve par les « Noir et Blanc ». L'équipe sfaxienne fortement diminuée par l'absence de pas moins de cinq éléments de base (Ben Salah, Maâloul, Sassi, Hannachi, et Ben Youssef), n'a pas été entreprenante à l'approche des bois adverses. C'est que, outre les absences en cascade, les protégés de Ruud Krol ont joué à l'économie soucieux comme ils étaient de se ménager dans la perspective des deux rencontres qui les attendent en championnat le jeudi contre le Club Africain et le dimanche face au CSHLif. Le CSS, en croisant, donc le fer avec l'équipe malienne a fait des calculs dans le but de préserver ses propres intérêts. Il n'y a pas lieu à lui reprocher quoique ce soit à cet égard. On aurait, certes, bien voulu que l'Etoile se qualifie à son tour pour le dernier carré mais les nombreux points qu'elle a gaspillés, à domicile, avec un point seulement sur six possibles obtenus aux deux derniers matches disputés au stade olympique de Sousse (défaite face au Stade Malien et match nul contre le CSS) lui ont coûté l'élimination. Et encore, même si les clubistes sfaxiens avaient réussi à battre les Maliens cela n'aurait pas été suffisant pour qualifier les Etoilés vu qu'ils n'ont obtenu que le point du nul à Addis-Abeba. Un match sans grandes hostilités Comme le CSS n'a pas été particulièrement agressif, le Stade Malien s'est limité, lui aussi, la plupart du temps à défendre ses zones tout en essayant sans grande réussite, à surprendre son adversaire sur des contres qui durent avorter à l'approche des bases sfaxiennes. On a eu droit finalement qu'à une stérile circulation du ballon de part et d'autre, ce qui explique la rareté voire l'absence totale ou presque des occasions de but. Si l'on excepte l'attaque sfaxienne qui s'est dessinée à la 15' avec un tir puissant de Idrissa détourné in extrémis en corner par un défenseur et celle à l'actif des Maliens avec un tir en force de Sissoko Abdullay légèrement au-dessus (72'). Pour le reste ce fut une pousse-ballon au milieu du terrain.
Place maintenant au Club Africain Le match contre le Stade Malien, au-delà de la physionomie générale qui l'a caractérisé a permis à plusieurs joueurs d'épurger leur suspension pour somme d'avertissements et vont donc aborder la demi-finale contre le CAB avec un « casier » vide. Le plus important aussi comme l'a affirmé Hamadi Daou, le match a été une opportunité pour une revue assez importante de l'effectif : « Nous avons visé la victoire mais nous avons échoué dans la réalisation de cet objectif mais nous n'avons pas perdu non plus malgré un contexte défavorable. N ous n'avons fait de cadeau à personne parce que nous avions une réputation à défendre et un engagement à respecter vis-à-vis de la compétition. Maintenant nous allons nous concentrer sur le championnat où nous attendent deux matches de première importance contre le Club Africain et le CSHLif. Dans le camp malien, c'est l'allégresse après la qualification en demi-finale, l'entraîneur Pascal Janin était particulièrement comblé de voir ses protégés revenir de loin après deux échecs lors des deux premières journées avec deux défaites consécutives essuyées face respectivement au Saint George, à Addis Abeba et au CSS à Bamako. « Le groupe a fait preuve d'une excellente force mentale pour pouvoir remonter la pente. A El Menzah, nous étions venus pour obtenir notre qualification et nous avons réussi dans cette tâche. Nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin mais aller jusqu'au bout de notre sujet », a fait remarquer l'entraîneur du Stade Malien.