Serait-il écrit quelque part que les cigognes ne se dépêtreraient plus de leurs problèmes quotidiens ? Un grand ouf de soulagement a été poussé par tout le groupe à l'annonce de l'arrivée des 200 mille dinars du Promosport aux caisses et tous les joueurs de se frotter les mains à l'approche de la délivrance. Mais à l'arrivée, leur grogne n'a fait que décupler d'intensité. En effet, le gros de cette enveloppe a été réparti sur les créanciers, les joueurs venant au dernier lieu. Et même la répartition entre ces derniers n'a pas été équitable avec des sommes allouées différant grandement d'un élément à un autre selon des critères propres aux décideurs du BD. Résultat des courses, Hamza et Mohamed Jlassi, Sabeur Ben Rejeb, Atef Mezni, Ahmed Kouri désertèrent les entrainements en guise de protestation pour cette politique de deux poids deux mesures. Il a fallu énormément d'efforts de persuasion pour les convaincre de revenir avec promesse ferme de régulariser leur situation dans les plus brefs délais. Travaux pas encore entamés La municipalité avait pris la décision de fermer le stade Bou Jomaâ Kmiti pour réfection de la pelouse devenue impraticable. Un mois a été avancé comme période nécessaire à cette remise en condition. Mais voilà déjà une semaine que les cigognes s'entrainent sur des surfaces synthétiques de fortune et sur des parcelles de terrain au petit bonheur la chance sans que les travaux préconisés ne soient entamés. En amical contre la Marsa Dans le dessein de meubler cette trêve, les cigognes ont convenu avec les marsois l'organisation d'un match amical au Abdelaziz Chtioui lundi la veille de l'Aïd. Deux autres adversaires sont à dénicher pour la même finalité pour garder le groupe compétitif avant la reprise le 24 du mois courant contre le CSS. Daoud s'en va L'attaquant Daoud recruté au pris fort durant l'inter-saison n'a pas convaincu le staff lors des matches amicaux et durant son apparition à Kairouan en officiel. Il a été décidé alors de le libérer. Mais il a exigé au préalable de percevoir la totalité de ses émoluments avant de partir. Après de pénibles négociations, il accepta de rompre son contrat contre 5 mille dinars seulement.