Un quadragénaire qui vit avec sa mère sous le même toit, ne cessait de lui faire subir des violences pour obtenir son argent de poche. Il a comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis en état d'arrestation. Dès son jeune âge, il a choisi de demeurer oisif, sans prendre la peine de rechercher un emploi ni d'en apprendre un. Il était incapable de contribuer aux charges du foyer, après le décès de son père. Au contraire, il s'attendait à ce que sa mère lui donne son argent de poche. Passant son temps entre la maison et la rue, il finit par s'habituer à l'alcool, devenant de plus en plus violent, envers ses voisins du quartier, et également envers sa mère. C'est pour cela qu'elle a porté plainte contre lui pour qu'il soit arrêté et déféré devant la justice. Le jour des faits, il était sans le sou. Pour en avoir, il a demandé à sa mère de lui en donner. Mais celle-ci lui affirma qu'elle n'en avait pas à ce moment-là. Enervé, il a poussé brutalement sa mère, prit un balai et l'a rouée de coups. Sa mère criait en lui demandant de la relâcher. En vain. Il a même continué à la frapper, jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. De peur que cela se reproduise, la mère est allée au poste de police pour porter plainte contre le fils ingrat. Au tribunal, il a exprimé ses regrets. Mais cela n'a pas empêché le juge de le considérer comme coupable de voie de faits contre ascendant et violences et l'a condamné à 8 mois de prison ferme.