Le Bureau fédéral a tenu, comme prévu, une réunion qualifiée d'exceptionnelle pour statuer sur la démission de Karim Helali, le président en exercice de la fédération tunisienne de handball. Lequel a démissionné avant de revenir sur cette démission. Réunion à laquelle quatre membres ont préféré ne pas y assister pour des raisons inconnues, il s'agit de Leïla Zarraa, Hédia Belhassine, Samir Bouaouina et Adnan Laouiane. A moins qu'ils n'aient cherché à ménager « la chèvre et le choux » et laisser voir venir les choses. Ce qui est certain, c'est qu'ils ne quitteront pas le Bureau fédéral quelle que soit l'issue de cette crise intervenue dans la gestion de la fédération. Pourvu que ça ne se gâte pas Il était clair que les sept membres composant le « front du refus » présents à ladite réunion du jeudi étaient venus pour entériner la démission de Karim Helali sans tenir compte de son retrait. Ce fut chose faite à l'unanimité pour passer ensuite à la confirmation de Mourad Mestiri à la présidence de la FTHB et à la désignation de Ridha Manaï, l'ex-homme de confiance de Karim Helali, comme vice-président (notre ami Mourad est prévenu) et ce, jusqu'à l'expiration du mandat de l'instance fédérale en 2016. Approché par nos soins, Karim Helali a préféré ne pas faire de déclaration à ce sujet. Pourtant, il a intervenu jeudi soir sur Mosaïque fm pour dire que la procédure usitée par une grande partie du Bureau fédéral est illégale à partir du moment où il a retiré sa démission d'un côté et qu'il est seul habilité à convoquer toute réunion du Bureau fédéral d'un autre côté. Approché à son tour, Mourad Mestiri a laissé entendre qu'il est en réunion et qu'il rappellera. Ce ne fut pas le cas et quand nous avons rappelé à notre tour, aucune réponse. Nous avons la nette impression que les choses ne vont pas s'arrêter à ce stade. A un moment où tous les efforts devaient se conjuguer pour aborder dans les meilleures conditions possibles les engagements auxquels fera face le handball national sur le plan international.