La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle chez l'homme. On enregistre au cours des flambées un taux de létalité pouvant atteindre 90%.Les flambées épidémiques surviennent principalement dans les villages isolés d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest, à proximité des forêts ombrophiles tropicales. Le virus Ebola s'introduit dans la population humaine après un contact étroit avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d'animaux infectés. En Afrique, l'infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes, d'antilopes des bois et de porcs-épics retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale. Il se propage ensuite dans les communautés par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou de contacts indirects par l'intermédiaire d'environnements contaminés par ce type de liquides. Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola Des agents de santé se sont souvent infectés en traitant des cas suspects ou confirmés de maladie à virus Ebola. Cela s'est produit lors de contacts étroits avec les patients, lorsque les précautions anti-infectieuses n'ont pas été strictement respectées. Pour faire face à cette maladie le ministère de la Santé a annoncé la création d'un comité technique de vigilance et de lutte contre le virus Ebola qui « sévit dans certains pays de l'Afrique de l'ouest causant plusieurs décès». Le ministère précise dans un communiqué rendu public, que ce comité, créé aujourd'hui sur décision du ministre de la Santé Mohamed Salah Ben Ammar, « s'emploiera à l'élaboration d'une stratégie nationale de prévention et de traitement du virus Ebola et d'assurer sa mise en application dans de bonnes conditions ..Il s'agit, également, de mettre en oeuvre une stratégie de coopération en particulier avec les pays voisins pour lutter contre ce dangereux virus, souligne-t-on de même source. L'Ebola est un virus de la famille des filoviridés (filovirus) responsable d'une fièvre hémorragique virale et souvent mortelle. Repéré en 1976, le virus Ebola tire son nom d'une rivière au nord de la République démocratique du Congo.Le bilan de la fièvre hémorragique Ebola touchant l'Afrique continue de s'alourdir. Selon un nouveau décompte de l'Organisation mondiale de la Santé, la fièvre a fait 887 morts.L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola a tué 887 personnes en Afrique (confirmés, suspects ou probables) sur 1603 cas présumés, selon un nouveau bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) établi lundi. Celui-ci fait également état de plus de 1600 cas recensés dans quatre pays: Guinée, Liberia, Sierra Leone, Nigeria.Le précédent bilan, il y a une semaine, faisait état de 1300 cas et 729 morts. Le taux de mortalité d'Ebola, qui se manifeste notamment par des diarrhées, des vomissements et des hémorragies, peut aller de 25% à 90%, selon l'OMS.