Les prochains jours ramèneront beaucoup de nouveau dans cette affaire d'échange murmurée déjà dans toutes les rues sportives et sur pas mal de réseaux sociaux. Il semble de plus en plus, du côté du Stade Tunisien comme du côté du Club Africain que l'on s'oriente vers un clearing entre les deux clubs en vertu duquel Mohamed Ben Ali un jeune plein d'avenir et deux jeunes pousses dont un certain Bassem Srarfi passeraient au parc A, contre le passage au Bardo de l'attaquant Ezechiel plus un bon pactole qui fait encore objet de délibérations. Pour ce qui concerne le Tchadien il parait que le club de Bab Jedid serait prêt à supporter toutes ses charges, et ce afin de libérer une place pour un nouveau joueur étranger dans le viseur. Une victoire ternie Le Stade Tunisien a brillamment enjambé le premier col de la saison mais sa victoire est un peu ternie par cette altercation fratricide qui s'est propagée sur les sites sociaux comme une traînée de poudre. Au retour vers les vestiaires une vive altercation a opposé l'entraineur stadiste Lassaâd Dridi au secrétaire général du club Aït Allah Hlaïem. La vidéo qui circule sur les réseaux témoigne que l'échange a été très peu élégant et qu'heureusement certaines bonnes volontés ont intervenu. Jouant le rôle de pompier, ils ont pu tout de même éteindre l'incendie, mais pour tous les puristes quelque chose reste au travers de la gorge. Quand on est entraîneur, ou coach, on est sensé être éducateur, donc on a une morale ou une éthique à défendre, ce qui a été entendu hier n'honore ni l'auteur de ce beau bouquet de paroles rétrogrades ni son club le Stade Tunisien, considéré toujours comme une école de football. Ceci dit le responsable au costume devrait s'occuper de ses dossiers et ne pas intervenir dans le domaine technique. Il est connu depuis la nuit des temps que pour recruter un ou deux joueurs il n'y a jamais d'autre avis que celui des techniciens. C'est bête d'essayer d'influencer le staff technique et c'est encore sans intelligence que de vouloir coller un joueur étranger qui ne peut pas ramener une plus value à l'équipe. Ce n'est pas sérieux du tout pour ne pas dire autre chose... Kaïes Amdouni proche du Bardo Après la blessure de Hamdi Kesraoui et le départ de Lassaâd Hammami, il est clair comme le jour qu'il manque un gardien de but au Stade Tunisien. Il parait qu'un terrain d'entente a été trouvé avec l'Olympique de Béja, pour le transfert de Kaïes Amdouni au Bardo contre une somme arrêtée définitivement à 65.000 dinars, et le passage au nord de trois joueurs stadistes qui seraient selon notre source Chaâlani, Thouabtia et Kochti.