Ni le CSSfaxien, ni l'ESZarzis n'ont su saisir l'opportunité qui s'offrait pour que l'un d'eux s'installe seul en tête de classement. L'ESZarzis quoique toujours imbattu, n'a pu éviter le nul blanc que l'USMonastir semble s'être habituée. Les Monastiriens, eux aussi, jusque là invaincus sont à leur troisième nul qui les place en cinquième position quoiqu'ils n'ont marqué qu'un seul but. Le troisième invaincu n'est autre que l'Etoile mais n'ayant pour diverses raisons, disputé que deux rencontres, cette virginité ne peut être que relative. Par contre, le CSSfaxien et le CAB ont, en ce dimanche, concédé leur première défaite. D'autres plus chanceux, ont réussi à mettre fin à leur défaut de succès. C'est ainsi que l'Espérance a obtenu sa première victoire si désirée, comme l'Avenir chez lui et plus difficilement sur l'ASGabès et enfin, la JSK aux dépens de l'ESMetlaoui. Ces trois inaugurales n'ont pas eu la même physionomie. Si l'Espérance a dû attendre la deuxième mi-temps, pour, d'abord, égaliser puis gagner, l'Avenir a assez peiné pour contrôler le courageux A.S.Gabès et arracher son unique but obtenu en début de la partie. Quant à la JSK, c'est au prix d'un véritable festival qu'elle signe son premier succès de la saison en scorant face à l'ESMetlaoui, à quatre reprises. Ceci dit, cette journée, à la veille d'une assez longue pause, n'a pas manqué de susciter quelques commentaires après ce constat de succès et d'échecs inauguraux. Il faut d'abord, soulever la relative circonstance du CSSfaxien qu'on a trop vite élu comme pivot autour duquel va tourner la saison. Après deux randonnées qui lui valurent six points et huit buts, le voilà qui tombe dans le piège du Stade Gabésien. Essoufflement précoce ? On ne peut le présumer sérieusement, mais sans doute, un manque de réalisme vers lequel l'a poussé son autosatisfaction. D'aucuns n'ont pas assez pris en compte la présence de Hamadi Daou présent de l'autre côté lors de cette rencontre. Le Club Africain, ensuite, sa galerie ayant été finalement satisfaite, il lui reste encore à méditer sur la vraie signification de sa victoire. Son adversaire du jour était-il en mesure de justifier un réveil décisif des clubistes. On peut poser cette question à beaucoup d'autres clubs. A l'Espérance, par exemple et sa façon d'encaisser un but comme à la parade. Sur sa façon de marquer sans l'apport d'attaquants pas toujours visibles. Comme l'Espérance, beaucoup d'autres équipes doivent être contents d'une pause durant laquelle ils vont pouvoir réfléchir. Les points d'interrogation ne manquent pas de toute évidence. Mais, en attendant, seul le Stade Tunisien et l'ESZarzis auraient préféré que la compétition se poursuivra tant la dynamique qui les porte actuellement semble leur convenir. Et que, à la faveur d'un arrêt brusque, ils risquent d'en pâtir