Tunis le Temps - L'accusé dans cette affaire infirmier de son état, est impliqué dans une affaire de harcèlement sexuel. En effet une jeune médecin, travaillant au même hôpital où il exerce sa profession, porta plainte contre lui, affirmant qu'il ne cessait de l'importuner que ce soit de vive voix pendant le travail, ou par des SMS, aux termes attentatoires à la pudeur, qu'il lui envoyait quotidiennement. D'ailleurs, pour le faire arrêter par la police, l'infirmière usant de la ruse lui fit croire, qu'elle acceptait de le rencontrer, devant son domicile où il était venu l'attendre. Elle alerta les agents de police qui purent le cueillir, alors qu'il lui téléphonait pour l'informer de son arrivée. Inculpé de harcèlement sexuel, l'infirmier ne fit que clamer son innocence à travers toutes les étapes de la procédure. En première instance il fut condamné à une peine privative de liberté. Interjetant appel, il expliqua devant la cour,qu'il s'agit d'un coup monté à cause d'un vieux litige qu'il avait avec la jeune Toubib. Celle-ci lui en voulait ajouta-t-il pour ne lui avoir pas restitué la somme d'argent qu'elle lui avait prêtée. L'avocat de l'accusé plaida l'absence de preuve, ajoutant qu'il n'y a pas eu de confrontation entre son client et la victime. Cependant, après délibération l'accusé fut condamné à trois mois d'emprisonnement ainsi qu'à 300 dinars d'amende. Inculpé également pour état d'ébriété manifeste, il fut condamné à payer 9dinars 600 millimes à titre d'amende, à la place de la peine de prison à laquelle il était condamné en première instance.