* Liesse des grands jours...Les Sfaxiens retrouvent l'équipe de leurs rêves L'explosion de joie et d'allégresse des Sfaxiens a été proportionnelle aux difficultés énormes éprouvées par leur équipe favorite avant la délivrance. C'est parce que tout un chacun ici, dans la capitale du sud comme ailleurs du reste ne donnait plus cher de la peau de K. Nafti que cette qualification a été accueillie par de grandes manifestations de ferveur. Avec le but de C. Hammami, Sfax se réveilla un tant soit peu de sa torpeur. Vers 16h , coup d'envoi du match. Sfax en ce mois de ramadan connaissait une grande animation. Mais avant hier, les Sfaxiens étaient moins nombreux à être dehors. Les privilégiés parmi eux pouvaient suivre le match sur le canal d'une chaîne détentrice de droit de diffusions des rencontres des Coupes d'Afrique, les autres pouvaient toujours se contenter du speaker de radio Sfax qui transmettait à partir de Pretoria le match en direct. Le CSS en difficulté voyait le billet de la finale lui filer d'entre les mains . Soudain une petite clameur résonna dans le quartier et les foyers universitaires (les étudiants toutes couleurs confondues ont pris cause pour le CSS représentant le pays) quand Chadi Hammami réussit l'égalisation. Le CSS demeure encore éliminé mais l'espoir renaissait. Même ce fut un tonnerre d'expression de joie qui a accueilli le but de Mbelé synonyme de qualification pour la finale.
Un déferlement de marées humaines vers le centre de la ville Quand le match se termina, il restait à peine une heure pour la rupture du jeûne. Mais qu'advienne . Des milliers de jeunes et moins jeunes les uns à pieds, d'autres en voitures et d'autres encore à moto se sont rués à travers les principales artères et voies menant au centre de la ville. Toutes banderoles et drapeaux frappés à l'effigie du club dehors. La place de Bab Diwan, El Kasbah, Beb Jebli et l'avenue Hédi Chaker jusqu'à la mairie de Sfax s'innondèrent de monde scandant des chants à l'honneur de leur club. Ce beau monde commençait à se disperser peu à peu avec l'approche de la fin du jeûne. Mais la fête, plus intime, en familles cette fois avait égayé les foyers sfaxiens (agrémentées par le match ESS-El Hilal, comme principal menu du programme de TV) jusqu'à une heure bien tardive. Les Sfaxiens pouvaient en effet se permettre de veiller tard.