C'est dans l'après-midi du vendredi 5 décembre qu'a eu lieu le carnaval d'ouverture de la deuxième session du festival international des percussions du monde de Sousse organisé par l'association "We Love Sousse" avec le soutien du commissariat régional à la culture . Les participants à la "Marche du rythme" (Fanfare de l'armée Tunisienne, Tabbal de Kerkennah , Portugais de Toca Rufar ) sont partis de l'espace siégeant devant l'hôtel Riadh Palm avec pour point d'arrivée, la place des villes jumelées. Mais comme à l'accoutumée , c'est le théâtre municipal , avenue Habib Bourguiba, qui abrite les différents spectacles qui s'étaleront jusqu'au 13 décembre courant. L'entame (le samedi 6) fut confiée au groupe Portugais Toca Rufar , très attendu par un public qui a beaucoup apprécié le contenu et l'ambiance de la première session de cette manifestation qui a failli avoir lieu au mois d'août dernier au théâtre de plein air, Sidi Eddaher. Le Malien Mahamadou Dembélé dit Dabara et sa troupe enchaîneront dans la soirée du dimanche 7 à partir de 19 heures. Dans ce cadre , nous tenons à rappeler le titre de l'un des meilleurs CD de ce musicien Africain . Il s'agit du célèbre Woyi wayi. Le mardi 9 décembre, ça sera le tour de Thomas Holman et sa troupe Danoise. Quant à la soirée des découvertes du festival international des percussions du monde de Sousse 2014 (FIPEMS), elle aura lieu le mercredi 10 avec le trio Jihed-Bacem-Mohamed. Le percussionniste tunisien Lotfi Soula sera également de la fête et animera la soirée du vendredi 12 . Ce musicien très doué a souvent accompagné les meilleurs jeunes artistes tunisiens dont les frères Gharbi. Par ailleurs, des Master Class seront organisés à l'institut supérieur de musique de Sousse (ISM) et ce, les dimanche 7 (Dabara Mali) , mardi 9 (Thomas Holman, Danmark) , jeudi 11 (Lotfi Soua , Tunisie) et vendredi 12 décembre (Chevere Fusion, Cuba). Concernant la soirée de clôture, elle sera assurée par le groupe Cubain Chevere Fusion. De la belle ambiance en perspective. Et les absents auront certainement tort.