Il fut un temps où Ahmed Bouchamaoui est retourné dans le giron de l'Espérance S.T suivie quelques semaines après par celui de Zied Tlemçani. Nous avons cru, malheureusement à tort, que d'autres ex-responsables du club vont revenir au bercail. Il n'en fut rien, pire même quand on sait que Ahmed Bouchamaoui n'a plus donné signe de vie depuis belle lurette. Pourtant, il a assisté au mariage de la fille du président de l'Espérance S.T, il a accompagné ce dernier à Gafsa à l'occasion du déroulement de la dernière journée de la phase aller. Comme il a fait acte de présence à l'assemblée générale évaluative du club. La suite ? Personne n'en sait quelque chose. Et là, une question mérite réponse. Que sont devenus les Aziz Zouhir, Fathi Farah, Glenza, Mohamed Sabbagh, Moncef Ben Yahia, Nabil Chaïbi... et tout récemment Slim Ben Yedder, Ameur Bahri et Rached Meddeb. Nous en oublions d'autres notamment parmi ceux qui constituaient le « Conseil des sages ». Ce dernier tenant des réunions périodiques pour évaluer le parcours du club tous sports et toutes compétitions confondus trois à quatre fois par saison. Parmi cette flopée de responsables dévoués à l'Espérance S.T, seul Zied Tlemçani est resté à pied d'œuvre donnant le meilleur de lui-même en dépit de quelques « ratés » dans la mesure où il n'est pas normal qu'on laisse partir Rached Meddeb qui est un peu le père spirituel des catégories de jeunes footballeurs du club. Comme il est anormal que la démission de Ameur Bahri est passée comme une lettre à la poste. A preuve la saison 2014-2015 : le plus mauvais palmarès du club de ces dernières années : une Coupe de Tunisie en volley-ball, un sacre africain en handball, et un seul titre de champion en football dans la catégorie cadets B. Justement en football : pas moins de 11 titres perdus par rapport à la saison dernière. Il est temps de réagir. L'Espérance S.T n'est pas uniquement l'équipe professionnelle de football. Celle-ci reste la vitrine du club mais les autres sections ont un fort besoin d'attention et d'encadrement adéquat. L'Espérance S.T qui a toujours été la locomotive du sport national est en train de perdre du terrain et par voie de conséquence de son statut club phare en Tunisie et ailleurs. Hamdi Meddeb a bien, très bien entamé la présidence du club et l'Espérance à tout raflé sur son passage grâce surtout aux moyens financiers mis à la disposition de toutes les sections. Les choses ne sont plus les mêmes cette saison et il est temps d'évaluer la situation par le biais d'une remise à niveau de toutes ses structures. En commençant par réactiver le Conseil des sages en invitant toutes ses composantes à se remettre aux services d'un grand club qui a pour nom Espérance S.T. C'est ce que l'on qualifie de l'union sacrée, cette union qui est absente ou presque à l'heure qu'il est.