Le gouvernement promet d'accélérer les réformes structurelles qu'il a déjà engagées deux annèes plus tôt. Des réformes qui devraient êtres fin prêtes au terme de l'année en cours et qui n'ont pas manqué de susciter les plus vives reactions que ce soit de la part des partis politiques, des syndicats ainsi que les bailleurs des fonds : le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale (BM) en l'occurrence. A titre de rappel, le FMI a donné un délai de 7 mois afin que les autorités nationales finalisent ces réformes. Entre autres, la réforme du secteur financier (bancaire notamment), la réforme fiscale et l'assainissement du climat des affaires, doivent être parachevés vers la fin de l'année en cours. Dans la foulée des tractations entre le gouvernement et les bailleurs des fonds, une réunion s'est tenue au siège de la Banque Centrale de Tunisie entre des responsables Tunisiens et la delegation du FMI qui se trouve en mission d'évaluation depuis 12 jours. Une réunion qualifiée de déterminante a réuni le Gouverneur et le Vice-Gouverneur de la BCT, Slim Chaker, Ministre des Finances, ainsi que Ridha Ben Mosbah et Taoufik Rajhi, Conseillers auprès du Chef du Gouvernement. Une présence massive lors de la 6ème revue de l'Accord Stand-By, conclu entre la Tunisie et le FMI qui exerce encore de la pression pour achever ces réformes et exige en contre partie de déblocage de la denrière tranche du credit sollicité de la part de la Tunisie. L'Union Européenne met davantage de pression Christian Danielsson, Directeur General chargé du Voisinage a effectué par ailleurs sa première visite officielle en Tunisie. Il a signé au passage une convention avec le ministre du Commerce pour financer quelques entreprises opérant dans le secteur des services. C'est dans le cadre de la future ouverture du secteur, que s'inscrit cette convention. En effet, l'accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) en cours de négociation stipule l'ouverture des secteurs des services et de l'agriculture. Les négociations sur cet accord devraient démarrer en octobre 2015. Entre l'Union européenne et la Tunisie, c'est tout un chemin à parcourir pour finaliser cet accord. Entre temps, l'Europe met beaucoup de pression pour convaincre la partie tunisienne de procéder à l'ouverture de deux secteurs stratégiques. Zied DABBAR * Environ 800 millions de dollars en provenance de la BAD Chiffre exact : 768 millions de dinars dont l'encaissement pourrait être envisage d'ici la fin de l'année en cours. Une envelope promise de la part de la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre de sa stratégie-pays intérimaire de 2014-2015 de la banque pour la Tunisie. L'information telle qu'elle est révélée par Philippe Trape, économiste principal chargé de la Tunisie à la BAD précise que la stratégie intérimaire n'a tellement pas avancé au niveau des infrastructures ainsi qu'au niveau des réformes économiques engagées par le gouvernement. A rappeler que cette stratégie est axée sur les infrastructures et la gouvernance * A noter Au 30 avril 2015, le portefeuille actif de la BAD est évaluée à environ 1,105 milliard de dollars, soit environ 2 milliards de dinars. Cette envelope a permit de financer 38 opérations dont 11 projets financés à partir de prêts BAD et 27 assistances techniques pour un montant total de 27,16 millions dollars