«Les structures syndicales sont en colère et une tension palpable règne dans leurs rangs. Cela est dû à l'absence de progrès dans les négociations avec l'autorité de tutelle pour répondre aux revendications des agents de la santé. Les structures syndicales refusent catégoriquement la décision de prélèvement sur les salaires des grévistes et attendent la prochaine réunion, imminente, entre la Fédération et l'autorité de tutelle, dont l'issue sera décisive. Le résultat du dialogue avec les autorités mènera soit vers la grève sectorielle ou permettra d'engager des négociations sérieuses, afin de répondre aux droits des employés du secteur de la santé ». Othmane Jallouli «Une réunion aura lieu sous la présidence du chef du gouvernement, Habib Essid et du secrétaire général de l'UGTT, Houcine Abbassi, pour traiter des dossiers en suspens et des revendications sociales. Cette réunion portera, entre autres, sur le dossier de l'enseignement de base, le secteur de la santé et les augmentations salariales. Une réunion est prévue la semaine prochaine avec l'UTICA pour discuter des augmentations salariales dans le secteur privé ». Bouali Mbarki «Je pense que l'hôtellerie tunisienne est consciente de l'importance du marché intérieur, et ce, depuis quelques années. L'évolution de ce marché prouve d'ailleurs que les hôteliers traitent de plus en plus ce marché comme un marché classique et comme un marché important. La différence entre cette année et les années précédentes c'est que le Tunisien est presque l'unique client de l'hôtel et tout doit être aménagé et adapté à sa demande ». Radhouane Ben Salah «Le réel danger réside dans le silence de la banque centrale et de la commission d'analyse financière, qui a pour habitude de bloquer les transactions suspectes venant de l'étranger pour de simples citoyens. Plusieurs cadres de la BCT ainsi que son gouverneur Chedly Ayari, nommé à la suite de l'extradition Baghdadi Mahmoudi, pour faire plaisir à l'ancien président de la République, Moncef Marzouki , doivent être limogés. Le citoyen a le droit de connaître la vérité et chercher l'information n'est en aucun cas un crime. La Cour des comptes est appelée à publier son rapport ainsi que toutes les données relatives aux campagnes électorales et aux élections ainsi que le nom du candidat fraudeur ».