Le ministère de la Santé a souligné, dans un communiqué publié hier, son souci d'assurer la continuité des prestations sanitaires dans les différents services hospitaliers en raison de la grève observée hier par les cadres paramédicaux à l'appel de la fédération générale de la santé relevant de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt). Le ministère demeure attaché, lit-on de même source, à la poursuite des négociations et au dialogue pour régler les questions en suspens avec la partie syndicale dans le cadre du souci permanent d'améliorer les conditions matérielles et morales du personnel de la santé. Le département exprime son regret face à l'attachement de la Fédération générale de la santé à observer cette grève en dépit de l'avancement enregistré dans le traitement des dossiers exposés tout au long des séances de négociations couronnées par une réunion de conciliation tenue le 3 avril. Rappelons que, suite à la décision prise par la Fédération générale de la santé, les agents de la santé ont observé, hier matin, un mouvement de protestation devant le siège du ministère de la Santé afin de demander à l'autorité de tutelle d'honorer ses engagements et de satisfaire les revendications des parties syndicales. Cette grève intervient suite à l'échec de la séance de réconciliation tenue au siège du ministère de la Santé, entre les représentants de l'autorité de tutelle et la fédération générale de la santé, a fait savoir, mardi, le secrétaire général de la Fédération générale de la santé, Othman Jallouli, dans une déclaration à l'agence TAP. Selon Jallouli, les agents de la santé veulent bénéficier des dispositions de l'article 2 de la loi sur la fonction publique et appellent à la réparation des injustices, à l'octroi d'une prime de fêtes nationales et religieuses, à la révision de la grille salariale et à la gratuité des soins.