Il n'est plus un secret pour personne que quelques uns de nos jeunes joueurs qui viennent de participer à la dernière édition de la Coupe du Monde des Cadets organisée il y a moins de deux moins en Corée du Sud, avaient abandonné les meilleures impressions, et font depuis, l'objet de multiples convoitises. Nous venons d'apprendre de source digne de toute notre confiance, que le jeune talent stadiste Youssef M'sakni, sollicité à son âge et déjà, par un grand club du Golfe est sur le point de rallier grand club de la Principauté de Monaco pour y subir quelques tests d'usage, avant de conclure l'affaire. Si nous avons un conseil à donner à ce jeune môme, qui dispose de tout pour réussir une très brillante carrière internationale, et à son papa, l'ex-grand joueur du COT, c'est de ne rien négliger, et surtout de se faire assister par un bon conseiller juridique. Le jeune prodige est un diamant encore à l'état brut, et il figure sur les tablettes de bon nombre d'agents de joueurs nationaux et internationaux. Quand l'histoire de ce monde de rapaces qu'est le monde du football nous a révélé, que pas mal de joueurs, surtout africains, ont été abusés et exploités, et n'ont rien gagné de ces opérations de transfert, nous avons peur qu'une infortune lui arrive. Un avenir des plus radieux attend ce jeune prodige, en foi de quoi, sa protection et son assistance sont impératives ! Samedi passé, légèrement souffrant au dos, donc ne jouissant pas de toutes ses facultés physiques, il a participé à un match d'entraînement avec l'équipe première. Pour les dix minutes qu'il a disputées, il a été une véritable attraction et plus efficient que les deux titulaires patentés : passe lumineuses, dribbles foudroyants, tirs synonymes de missiles. Ce jeune garçon ne tardera certainement pas à se frayer un chemin. Pour l'histoire, rappelons que le Stade Tunisien était un club spécialiste dans la découverte des jeunes. En 1972, il avait perdu une finale de Coupe de Tunisie, dans les prolongations, contre le grand CA, avec huit juniors inscrits sur la feuille du match, et dont six sur le terrain : l'ainé des Limam, Néjib, le cadet des Kerrit, Naceur, Ben Arfa… Plus récemment, les Herguel, Nabli, Saber et bien d'autres de cette génération, avaient été découvert par le grand public alors qu'ils étaient juniors ! Le Stade Tunisien n'a jamais été aussi heureux. Depuis que l'on a commencé à tirer sur tous les canards boiteux, une kyrielle de malheurs s'est abattue sur ce club.