Tunis-Le Temps : Il avait promis à sa femme amour et fidélité, s'étant épris d'elle dès le premier contact, et son épouse croyant en sa sincérité, était loin d'imaginer que ce jeune homme à l'apparence de quelqu'un d'affable et courtois, n'était en réalité qu'un alcoolique qui avait le vin mauvais, n'hésitant pas à user de la violence chaque fois qu'il était en état d'ébriété. Elle se rendit compte d'ailleurs, de cet état de fait dès les premiers jours, après le oui fatidique. Elle usait de tous les moyens pour le raisonner afin de sauvegarder son foyer. Mais, sombrant dans l'alcool, il rentrait de plus en plus tard au domicile conjugal et il lui arrivait de s'absenter pendant quelques jours. Découragée la jeune femme plia bagages et revint au domicile, de ses parents, et engagea une procédure de divorce. Toutefois le mari considéra cette attitude comme étant un affront à son égard. Aussi décida-t-il d'aller la voir chez ses parents pour avoir une explication avec cette épouse irrespectueuse à ses yeux. Celle-ci lui opposa une fin de non recevoir en lui expliquant qu'elle était bien décidée à divorcer.. Le mari furieux alla ingurgiter une bonne dose d'alcool pour se donner du courage et s'armant d'un couteau de cuisine il revient au domicile des parents de son épouse, dans le but cette fois-ci de lui donner une bonne correction. Frappant à la porte, son épouse vient lui ouvrir. Sans crier gave et ne laissant même le temps de réaliser ce qui se passait, le mari déchaîné lui asséna un coup en plein abdomen, avant de prendre la fuite et la laisser giser dans son sang. Heureusement qu'elle fut secourue à temps, échappant à une mort certaine. Arrêté il fut inculpé de tentative d'homicide volontaire et condamné en première instance. Interjetant appel, il comparut devant la cour, déclarant qu'il n'avait pas l'intention de tuer son épouse et qu'il avait agi sous l'emprise de la colère, l'alcool aidant. Il ne pouvait pas supporter de se séparer de sa femme qu'il aime excessivement.