Tunis-Le Temps: Ils se marièrent après une histoire d'amour, suite à laquelle ils décidèrent de s'unir pour le meilleur et pour le pire. L'heureuse élue s'était en effet entichée de ce jeune homme affable et courtois qui lui promit qu'il ferait tout pour la rendre heureuse. Après le mariage ils quittèrent la ville de Dahmani où ils s'étaient connus, pour s'installer à la capitale afin de pouvoir y travailler et conjuguer leurs efforts, afin de fonder un vrai nid conjugal, plein de bonheur et de chaleur humaine. Une petite fille était venue une année plus tard égayer leur foyer, et ils étaient tout à fait comblés. Quelque cinq ans plus tard l'époux put faire édifier une maison à Dahmani, et il attendait avec son épouse , le moment opportun pour y déménager définitivement. Toutefois, le mari était enclin à ne plus vouloir travailler. Etait-il fatigué, ou voulait-il prendre une année sabbatique ? quoi qu'il en soit, cela n'était pas à plaire à sa femme qui commençait à l'inciter à reprendre le travail qu'il avait quitté. Ce qui devint peu à peu source de malentendu entre les deux époux. Le jour où la jeune épouse lui fit des remontrances à ce propos en présence d'un membre de sa famille, il se sentit vexé et humilié au point de décider de la corriger. En effet la nuit où le drame eut lieu, et alors que sa femme dormait, il entra sur la pointe des pieds dans la chambre à coucher et muni d'un foulard avec lequel il enlaça le cou de la victime et commença à serrer de plus en pus fort, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le lendemain il se rendit d'abord à Dahmani ave sa petite fille, pour la confier à sa famille, puis il se dirigea ver le poste de police de la région où il avoua son forfait. Les agents de la brigade criminelle ainsi que le juge d'instruction se déplacèrent sur les lieux pour constater les faits. L'autopsie ordonnée par celui-ci, établit la mort par strangulation de la victime. En attendant d'être jugé, le mari a été placé en maison d'arrêt sous mandat de dépôt. Ainsi se termine cette histoire d'amour, qui pourtant commença dans la tendrese l'affection et le bonheur. L'auteur de ce meurtre stupide, a-t-il agi par excès d'amour pour la victime, ou pour sa propre personne ?