La 3e chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire d'abus de confiance et de falsification de chèques dans laquelle est impliqué un jeune homme. L'inculpé a rejeté ces deux chefs d'accusation niant catégoriquement les faits qui lui sont reprochés. L'affaire a été déclenchée suite à une plainte déposée par une gérante d'une société de médicaments qui l'incrimine de vol et falsification de plusieurs chèques. L'accusé a réussi, selon les dires de la plaignante, à encaisser le montant de195 mille dinars. Elle déclara en outre que cet employé, qui travaillait avec elle pendant 12 ans, a profité de sa confiance totale pour détourner la dite somme au moment de s'acquitter des droits de douane sur l'importation des médicaments. L'accusé a profité de cette situation pour transcrire des sommes imaginaires et les virer par la suite sur son propre compte. Sur quoi, la responsable a découvert un " trou " qui faillit mettre l'entreprise en banqueroute. Par la suite, elle comprit que son employé était bien l'auteur du vol. Alertés, les agents de police ont arrêté le suspect et le déférèrent devant la justice. Il fut accusé d'abus de confiance et de falsification de chèques. A l'audience, il nia catégoriquement les faits clamant son innocence. Son avocat demanda au juge l'acquittement de son client puisqu'il n'y a aucune preuve tangible qui l'incrimine. Le tribunal a reporté l'affaire à une date ultérieure pour procéder à une confrontation avec la victime.