Après cinq mois d'arrêt de production, de vagues de protestations et de sit-in observés par les ouvriers de la société Pétrolière tuniso-britannique de prospection et d'exploitation énergétique (Petrofac) et la menace grandie par l'investisseur de quitter définitivement la Tunisie, une sortie de crise est prévue au cours de cette semaine. Suite à une réunion de travail qui s'est tenue, dimanche dernier par Mongi Marzouk, ministre de l'Energie et des Mines et plusieurs acteurs de la société civile, le ministre a annoncé l'engagement du gouvernement à régulariser la situation sociale des travailleurs de Petrofac et de fournir des contrats de travail au profit des demandeurs d'emplois de la région notamment ceux diplômés de l'enseignement supérieur. A ce propos, Hedi Ben Jemaa, membre à l'UGTT a précisé que parmi les conditions de reprise de la société (Petrofac), la nécessité du recrutement des agents dans le cadre de la fonction publique tout en maintenant le statut et le rang qu'ils occupent, et inviter les entreprises privées à contribuer à cet effort. A noter que Petrofac a arrêté ses activités en janvier 2016, après une série de protestations menées par les ouvriers, travaillant au sein des entreprises opérant dans le secteur de l'environnement et développement durable de la région. L'arrêt de l'activité a coûté à Petrofac plus de 200 mille dollars par jour dont 160 mille dollars de perte sèche pour l'Etat. Rappelons à juste titre que l'Etat détient 55% dans la concession d'exploitation des champs Chergui via l'ETAP.