Skander Kasri a finalement quitté l'Espérance ST pour atterrir à Gabès et prendre en main la « Zliza » qui va retrouver la ligue 1 la saison prochaine. Les deux parties sont entrées en contact juste à la clôture du championnat en ligue 1 comme en ligue 2. Skander Kasri, qui avait eu vent de son éventuel départ du complexe Hassan Belkhodja, a réservé dans un premier temps sa réponse avant de répondre par oui une fois assuré d'une séparation qu'il juge comme suit : « Dois-je rappeler, nous a-t-il confié, que mon retour à l'Espérance ST, l'année dernière, l'a été après que si Hamdi m'eut contacté en personne pour m'inciter à le faire. C'est pourquoi j'aurais souhaité apprendre cette séparation par la bouche même du président du club. J'ignore les raisons de ce « limogeage » et j'en accuse réception sans la moindre amertume ni regret dans la mesure où je n'ai fait que servir en mon âme et conscience l'équipe de Bab Souika, mon quartier de naissance où j'ai vécu toute ma jeunesse étroitement attaché à ses couleurs ». Nous avons perçu, malgré tout, un zeste d'amertume dans les propos de Skander Kasri qui aurait dû bénéficier d'une meilleure approche de son limogeage. D'autant plus qu'il est convaincu qu'un entraîneur doit toujours s'attendre à toutes les situations. N'a-t-il pas connu semblable méprise avec... l'autre Espérance, celle de Zarzis l'année dernière ? Skander Kasri se fera assisté par deux techniciens exerçant dans les catégories de jeunes de l'Espérance ST : un adjoint et un préparateur physique qu'il a évité de désigner, sciemment, par leurs noms.