«On savait que le match ne sera pas facile, la réaction des libyens était bien attendue surtout après le match de Sousse. Cela dit, le score aurait pu être autrement n'eut été les nombreuses occasions ratées. Ce qui est positif pour autant, c'est de trouver des remplaçants qui soient en mesure de relever leurs camarades. Avec des jeunes comme Ben Fredj, Kechrida, Amri et Bayo lancés aujourd'hui, nous cherchons à consolider les assises de l'équipe sans perdre de notre équilibre ». C'est ainsi que l'entraineur-général de l'ESS résuma le match ayant opposé son équipe à celle d'Ahly Tripoli, rencontre remportée difficilement par les sahéliens par un petit but inscrit à 20 minutes du coup de sifflet final par Ahmed Akaichi (70') sur un excellent service d'un jeune qui vient juste de débuter sa carrière africaine avec l'ESS, Yassine Amri. Mais ce jour-là il n'y a pas que lui qui a été lancé dans le grand bain africain. D'abord, un défenseur central, longiligne dans son gabarit mais excellent dans jeu aérien, Chiheb Ben Fredj. Cela tombe bien car compte tenu de la certaine suspension de Amar Jemel (2ième carton jaune) et de l'absence de Boughattas, convalescent, Chiheb sera d'un bon apport. Ensuite, le jeune pivot Kéchrida, formé à l'OGC Nice et transféré à l'ESS dés l'âge à 14 ans. Là également cela tombe bien car après le départ du camerounais Franck Kom, et l'absence de Ben Amor, on a du mal à trouver le bon homme , Nidhal Saïd cherche encore ses repères. Enfin, à côté de Amri comme attaquant le staff technique de l'ESS a fait appel à la réserve pour remettant au goût du jour l'ancien buteur du championnat ivoirien, l'international espoir Vakon Bayo. Là également, le compartiment offensif de l'équipe pâtit par un manque cruel de lucidité au point que le nombre des maintes occasions ratées dans le match est devenu inquiétant pour les dirigeants. Ahmed Akaichi passe par une phase de faible rendement alors que le brésilien Acosta ne semble nullement faire l'affaire au point de douter réellement de ses origines et de ses réelles capacités. C'est qu'à par ces points positifs relatés, sur le plan technique le match très moyen des deux côtés. A l'agressivité excessive des libyens et leur manque de compétitivité, on trouve et ce en dépit d'une relative domination des sahéliens un jeu brouillant de l'Etoile, avec un collectif moins tranchant et donc beaucoup de déchets, l'équipe n'était pas convaincante, sans comparaison avec la précédente sortie amicale face aux Niçois,, trois jours plutôt. C'est que les joueurs dira le coach Benzarti « continuent à véhiculer de la fatigue de la saturation, de surcroit nous subissons les absences dues d'une part à l'indiscipline de certains et d'autres part aux blessures répétitives. Donc, l'Etoile n'était guère mardi dernier aussi décisive et conquérante. L'explication ? Elle est essentiellement d'ordre technique. Ce n'est pas étonnant dans ce cas si la relance est très hésitante voire maladroite, si l'organisation et l'animation du jeu est quelconque (Aleya Brigui sur un ton moindre, Hamza a du mal à assurer la jonction et Bangoura hors du coup) , si également l'absence d'un vrai relais, Msekni a laissé un grand vide a nui au jeu de l'équipe (Akaichi a fait ce qu'il a pu, par contre on se demande que fait encore Acosta à l'Etoile, le brésilien est vraiment hors du coup). Bref, l'Etoile a certes gagné en remportant les trois points de la victoire, mais sans la manière. Si de fait elle a contribué à amélioré sa position dans son groupe, force est d'admettre en revanche que l'effort est encore insuffisant car l'équipe est tenu de remporter son troisième match en phase des poules pour espérer être qualifiable aux demis finales. Le prochain match à Sousse face au Kawkab de Marrakech risque d'être bien animé.