Tunis-Le Temps : Les faits dans cette affaire remontent au mois d'avril de l'année 2005, où un époux pris par un excès de colère, étrangla sa femme, en serrant ses doigts autour de son cou jusqu'à ce que mort s'en suive. Inculpé d'homicide volontaire, il fut jugé par le tribunal de première instance qui le condamna à une peine de prison à laquelle il interjeta appel. Il comparut dernièrement devant la cour, pour clamer son innocence et déclarer qu'il n'avait nullement l'intention de tuer la mère de ses enfants, celle qu'il adorait plus que tout au monde. Il avait la voix étouffée par les sanglots et semblait être bien en peine. Cependant il maintint tout le long des débats au cours desquels il a attiré l'attention de toute l'assistance par sa personnalité agitée et perturbée,qu'il n'avait pas réalisé ce qu'il faisait .Il se rappelait seulement qu'il avait eu une petite altercation avec sa défunte épouse , mais, à un moment donné,il avait oublié ce qui s'est passé. Il nia par ailleurs qu'il douta à un moment donné de la conduite de sa femme, et insista sur le fait qu'il n'avait rien à lui reprocher concernant ce point. L'avocat de la défense plaida la requalification de l'infraction, faisant remarquer que les faits sont de l'ordre de simples violences ayant généré la mort sans l'intention par son client de la donner.Il ajouta que celui-ci avait connu son épouse en 1982, puis des problèmes avaient surgi entre à cause de son départ en Italie pour y travailler. Déplorant le fait de la laisser seule, elle demanda le divorce qu'elle obtint à deux reprises. Son client était échaudé, surtout qu'elle refusait souvent de se soumettre à son devoir conjugal, ce qui fut interprété par cet époux comme une humiliation de la part de son épouse. L'avocat insista sur le fait que son client n'avait pas projeté de tuer la victime, ce qui rend l'accusation dénuée de toute preuve tangible.